Ce samedi matin s'ouvre le congrès de la Convention pour le renouveau des Comores (CRC), le parti du chef de l'État, Azali Assoumani. Plusieurs résolutions seront prises, notamment sur le partenariat politique national avec les partis de la mouvance présidentielle. À l'approche des scrutins, présidentiel et des gouverneurs, le parti chercherait un secrétaire général capable de réunir toutes ses factions.
Jusqu'à demain dimanche, la CRC va se pencher sur ses textes. Une envie de réviser et de moderniser les statuts et règlements du parti, dit-on du côté de ses responsables, en tenant compte des évolutions politiques et socio-économiques du pays.
Le parti qui se targue de compter près de 30.000 membres depuis sa dernière campagne de sensibilisation, veut asseoir davantage son aura sur le territoire national. La formation compte déjà 22 des 24 députés de l'Assemblée nationale, ainsi que plusieurs élus communaux.
L'évènement le plus attendu reste néanmoins l'élection du nouveau bureau à la tête duquel se trouvera le secrétaire général. Il devra préparer le terrain en vue de l'élection présidentielle, prévue début 2024. Si aucun nom n'a été annoncé officiellement, les aspirants ne manquent pas.
Un nom sort du lot : celui de Nour El Fath Azali : conseiller privé et fils aîné du chef de l'État. Il a mené la dernière campagne de recensement du parti. Seulement, l'intéressé assure ne pas être candidat. Il affirme néanmoins rester à la disposition de la CRC et explique « la place importe peu, tant qu'on arrive à contribuer » au parti.