Les états-majors des partis politiques se mobilisent déjà. Plus de vingt mille candidatures validées par la Centrale électorale. Les candidatures à la députation provinciale en cours de réception à travers les BRTC disséminés dans les trois zones opérationnelles sur l'ensemble du territoire national. Eh bien, lentement mais surement, le train de prochaines joutes électorales avance pour le rendez-vous de décembre prochain.
Il a même atteint la vitesse de croisière. Visiblement, le Bureau Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ne compte ni céder à la pression, d'où qu'elle vienne, aux fins de pouvoir s'acquitter, en bonne et due forme, dans pratiquement quatre mois, de sa charge, conformément à son propre calendrier électoral, mais aussi aux délais constitutionnels. Le décor est planté. C'est la course contre la montre.
La Céni prend rendez-vous avec le temps. La bataille s'annonce rude entre le camp du pouvoir en place et l'Opposition politique dans sa diversité. L'on va donc assister à une course où Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et candidat à la Présidentielle du 20 décembre 2023, cherchera à s'offrir la confiance des congolais pour un deuxième mandat à la tête du pays face à des adversaires qui se pointeront en ordre dispersé avec l'idée de lui damer le pion.
Pas la peine de citer ici les cadors du Bloc de Lubumbashi, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Moïse Katumbi, qui ont accepté de participer aux élections avec ou sans consensus et ont aligné des candidats aux législatives nationales. Ceci revient à dire qu'au-delà de tous les couacs observés dans le processus électoral, le dernier virage est atteint. La progression de la machine est insaisissable. L'unique charge incombe peut-être au seul Gouvernement, censé doter la Centrale électorale des moyens financiers nécessaires. Le défi sera relevé. Vivement le miracle congolais.