Le ministère public a requis trois ans de servitude pénale pour le député national Jean-Marc Kabund-A-Kabund. Ce réquisitoire a été présenté ce lundi 14 août par le ministère public au cours de l'audience qui s'est déroulée à la prison centrale de Makala.
Sur les 12 préventions mises à charge de Kabund, seules trois ont été retenues par le parquet de la Cour de Cassation : outrages aux corps constitués, propagation de faux bruits et imputations dommageables.
L'affaire a été prise en délibéré par la Cour de cassation qui rendra son arrêt le 6 septembre prochain.
La défense de l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale a demandé l'acquittement de l'ancien président intérimaire de l'UDPS.
Le procès de Jean-Marc Kabund a repris le lundi 7 août à la Cour de cassation, dans la ville de Kinshasa.
L'ancien premier vice-président du bureau de l'Assemblée nationale était poursuivi pour avoir tenu, au cours d'un point de presse, des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l'honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l'Etat.
A cela s'ajoutait l'outrage envers le Parlement, le Gouvernement, la République et propagation des faux bruits.
Jean-Marc Kabund est arrêté depuis le 9 août, après son audition au parquet près la Cour de cassation et est gardé à la prison centrale de Makala.