L'Inspection générale de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a ouvert, ce mardi 15 août à Kinshasa, la réunion annuelle d'évaluation des activités de l'Inspection scolaire 2022-2023.
Cette activité qui réunit tous les inspecteurs principaux provinciaux et les inspecteurs généraux adjoints et va se clôturer le vendredi 18 août.
Le thème de cette session est « apport de l'Inspection dans la bonne gouvernance et la redevabilité pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement ».
« Nous faisons l'autopsie. Il faut une certaine introspection, c'est-à-dire nous allons nous regarder nous-mêmes, nous les inspecteurs. Qu'est-ce que nous avons fait en 2023 ? Qu'est ce qui a marché et qu'est ce qui n'a pas marché. Ce qui n'a pas marché, est ce qu'il y a lieu de corriger ? Là où ça a marché, il y a nécessité d'améliorer », a expliqué Odia Musungayi, inspecteur générale de l'EPST.
Selon lui, la qualité de l'enseignement en République démocratique du Congo dépend du travail de l'inspecteur.
« C'est lui le bras séculier du ministère, c'est lui qui entre, qui constate et qui fait des propositions à l'autorité. Et s'il y a des mesures préventives à prendre, l'inspecteur les prend avant d'attendre la décision de l'autorité », a ajouté Odia Musungayi.