Congo-Brazzaville: Coupe du monde de handball - Ayessa Ndinga Yengué fait le point de la préparation

Le président de la Fédération congolaise de handball (Fécohand) a révélé lors de la conférence de presse qu'il a animée le 12 août les difficultés que rencontrent les Diables rouges seniors dames pendant la préparation des deux grands rendez vous majeurs qui les attendent, à savoir la Coupe du monde prévue du 28 novembre au 17 décembre mais aussi le tournoi qualificatif aux Jeux olympiques de Paris 2024 (JO).

« L'équipe se prépare tant bien que mal pour se présenter à la Coupe du monde qui aura lieu bientôt. Nous ne sommes pas souvent soutenus par nos sponsors, par les sociétés de la place et toute la charge revient à l'Etat. Malheureusement, ce sont les fédérations qui en pâtissent après parce qu'il est très difficile de préparer les athlètes », a expliqué Ayessa Ndinga Yengué.

Avec les moyens du bord, la fédération dont il a la charge a réussi à organiser, pendant une dizaine de jours, un regroupement avec les joueuses de la diaspora. En l'absence d'une fenêtre internationale jusqu'au mondial, le TQO qui aura lieu du 10 au 15 octobre en Angola servira de tremplin à la préparation. La compétition mettra aux prises les quatre meilleures sélections de la dernière Coupe d'Afrique des nations.

Le Congo affrontera le Cameroun et l'Angola en découdra avec le Sénégal. Seul le leader sera qualifié pour les JO de Paris. Le deuxième pourrait disputer les matches de barrages. Se qualifier pour les JO et atteindre de nouveau le tour principal sont les objectifs que le président de la Fécohand a clairement définis dans son échange avec la presse.

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« Faire participer le Congo aux JO est un objectif très important. Nous allons jouer en Angola. L'équipe angolaise est le mammouth du handball africain. On doit jouer sur ses terres et il faut aller chercher la première place. Ce sera très difficile d'autant plus que nous ne nous préparons pas dans les conditions souhaitées. Le JO, il y faudra qu'on y aille mais cela dépend du nerf de la guerre », a expliqué le président de la Fécohand. Ce tournoi, a-t-il ajouté, servira de tremplin pour la préparation de la Coupe du monde. Au championnat du monde, le Congo se retrouve dans un groupe relevé dans lequel il doit affronter la Hollande, la République Tcheque, l'Argentine. « Ce sont les trois grands pays du handball. Nous n'allons pas aller à la Coupe du monde pour se balader. Nous allons essayer, cette fois-ci, de faire mieux et il nous faudra sortir de ce groupe pour encore une fois essayer d'atteindre le tour principal. Tout récemment, nous étions au tour principal de la Coupe du monde, cela n'était plus arrivé au Congo depuis belle lurette. La fois passée, nous y sommes allés pour apprendre et montrer au monde que le handball continue à exister au Congo. On a réussi à le faire. Nous sommes revenus au Congo avec un résultat assez satisfaisant », a-t-il commenté

Le gouvernement, a-t-il souhaité, devrait jouer sa partition afin de mettre les joueuses dans de bonne disposition de préparation. « Je refuse de m'inscrire dans la politique où l'essentiel est de participer. Tant qu'il n'y a pas de travail, on n'arrivera pas à voir des résultats », a-t-il conclu.

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