*Ambition encore plus forte de présider à la destinée de son pays : la RD. Congo. A son agenda, plusieurs projets encore à réaliser pour le bien-être des congolais. Détermination inexorable à rempiler pour un second mandat. L'Udps, son parti, convoqué en Congrès, le 25 août 2023, va adouber sa candidature à la Présidentielle 2023. Volonté ferme d'en découdre, le 20 décembre 2023.
Défi à relever ou pari risqué ?
Après la réussite de l'accueil du Pape François et celle de l'organisation des IXès Jeux de la Francophonie, que reste-t-il encore comme événement majeur à l'agenda de la RD. Congo ?
Plusieurs langues se délient, en effet, pour dire qu'il ne reste que la tenue effective des élections, telles que prévues, le 20 décembre 2023.
D'autres encore parmi les plus sceptiques pensent, par contre, qu'il n'y a que le constat à réaliser sur l'impossibilité de la tenue de ces mêmes élections, nonobstant les assurances présentées jusqu'ici par Denis Kadima et son équipe de la Centrale Electorale.
Entre les deux camps, certes, diamétralement opposés, il y en a même ceux qui pensent qu'il faut simplement aller au dialogue, pour rechercher des voies et moyens susceptibles de négocier un nouveau virage en vue d'un atterrissage en douceur de l'ensemble de ce processus.
Pressions ou ballet diplomatique ?Mais, au-delà de tout cela, il n'est nullement moins important qu'une pression, sans nul doute, accrue est et continue à être exercée sur les autorités congolaises dans la perspective de trouver un nouveau consensus autour d'une table avant d'aller, dans les meilleures conditions, à ces élections-là.
D'ailleurs, à ce sujet, Sa Sainteté le Pape François en a parlé, lors de son récent voyage à Kinshasa, fin février et début mars 2023.
Puis, dans la foulée, Emmanuel Macron, mis à part sa surprenante sortie en super show man de Bandalungwa, avait également mis le curseur sur la même problématique.
Et comme si cela ne suffisait pas, Nicolas Sarkozy, celui-là même qui, lorsqu'il était encore en fonctions en France, prôna, à l'instar de Peter Kham, l'américain, la balkanisation et le partage des richesses faramineuses du Congo-Kinshasa avec ses neuf voisins, était aussi venu à la rencontre du Président Tshisekedi, tout au long de cette même année, pour l'appeler à dialoguer avec le M23 sur le détritus de tout le mal imposé au peuple congolais.
Bien plus, les leaders européens de la Paix et Développement, marchant sur les mêmes traces, avec Jean-Pierre Raffarin en tête, se sont ajoutés à la même liste de personnalités engagées dans la bataille pour le consensus en lieu et place des élections, pourtant, annoncées et planifiées en décembre prochain, pour signer la fin de l'actuel mandat et ouvrir ainsi la voie à un tout nouveau pour lequel Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, n'entend point abdiquer, ni lâcher son actuel strapontin qu'il occupe, depuis le 24 janvier2019.
Les leaders africains s'en mêlent...
Tout récemment encore, Cyril Ramaphosa, le Président Sud-Africain, en a eu le coeur net, au cours d'une visite officielle organisée pour lui à Kinshasa. Il était, lui aussi, porteur du même type de prédication de la paix et du rapprochement avec les groupes armés, plus précisément, avec les éléments édentés du M23 soutenus par le Rwanda. Là-dessus, Félix Tshisekedi n'a manqué raté l'occasion de dénoncer le stratagème utilisé par ces éléments précités pour écumer des pans entiers du territoire national, piller des ressources, semer la terreur et la désolation et, même, tuer et violer à vaste échelle les filles et femmes congolaises, pour maintenir le climat d'insécurité comme fonds de commerce dans l'Est de la RD. Congo.
Sassou Nguesso, le Congolais de Brazzaville, l'Angolais Lourenço et tant d'autres leaders africains continuer remuent encore le spectre des tractations en se servant tantôt de la CEEAC, tantôt de la SADC ou encore de toutes les autres structures tentaculaires pour emboucher les trompettes d'un virtuel dialogue auquel le Président Tshisekedi n'est, pourtant, pas prêt à se laisser prendre. Et, même, agissant dans la suite des autres, la Monusco, n'est pas à écarter dans ces dernières manoeuvres tendant à pousser Kinshasa à plier l'échine et à revoir ses ambitions autrement.
Guterres, Bintou et consorts y vont à ciel ouvert tant qu'ils tiennent encore jusqu'à ce jour, les pénates de leurs troupes onusiennes sur le sol congolais.
Kadima fonce...
A la CENI, pendant tout ce temps d'essais ou erreurs de l'Opposition ou des pressions externes, avance à pas de géant. Selon Denis Kadima, le Président de la Centrale Electorale, le 20 décembre 2023, le repas sera à la portée de tous. Si bien qu'il n'appartiendrait, dans ce cas, qu'aux convives de passer à table.