Afrique: Parlement - Ratification de la charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation

L'Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé, le 11 août, la ratification de la Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local.

Adoptée lors de la 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine le 27 juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale, cette charte a pour objectif de promouvoir, protéger et stimuler la décentralisation, la gouvernance locale et le développement local en Afrique.

Il est question de mobiliser les ressources et d'assurer le développement économique local pour éradiquer la pauvreté en Afrique, de guider l'élaboration, la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation des politiques de décentralisation, de gouvernance locale et de développement local au niveau continental .

Elle a aussi pour but de promouvoir la participation de la société civile, du secteur privé et de la population aux initiatives de décentralisation, de gouvernance locale et de développement local. Elle prévoit en son sein les modalités de sa mise en oeuvre au niveau de chaque Etat partie ainsi que les clauses de sauvegarde, le règlement des litiges, la signature, la ratification, l'adhésion, l'entrée en vigueur, les amendements et leur dépôt.

Pour le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, qui a défendu le dossier au niveau des deux chambres, il s'agit d'avoir en partage une vision commune pour la décentralisation et le développement local des territoires africains.

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Il est aussi question, pour les chefs d'Etat, à travers cette charte, que soient créés tous les mécanismes d'échange, de partage d'expérience en matière de décentralisation. Pour le Congo, qui a une législation abondante en matière de décentralisation, a rappelé le ministre, cette charte va apporter des changements au niveau des commissions techniques en charge de cette question pour bénéficier de certaines activités de cette commission. Mais il faut au préalable ratifier la charte.

« Il y a des organisations comme la CGUA qui apporte un appui en matière de formation, de renforcement des capacités, en matière d'appui d'aide aux gouvernements... Cette charte permet aussi à nos collectivités, à nos associations nationales de bénéficier de tous les atouts y relatifs. Il convient donc d'impulser le développement qui viendrait des collectivités locales. Il était donc temps pour notre Parlement de donner son quitus pour cette charte », a conclu Juste Désiré Mondelé.

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