Une campagne de la libération des détenus politiques a été lancée hier, mercredi 16 août 2023 par les forces vives de la nation. Cette voie de la libération selon les initiateurs, englobe une sensibilisation de la population sur la vie chère résultant de «politiques défaillantes» du régime de Macky Sall. Ils exigent ainsi une libération sans condition et dans les plus brefs délais des détenus politiques tels que Ousmane Sonko, chef de l'opposition, ainsi que les 1062 autres détenus «injustement emprisonnés dans les différentes prisons du Sénégal».
Ils sont pour la plupart de jeunes évoluant dans les mouvements citoyens, de l'opposition et de parents de détenus "politiques" à se donner la main pour mener le combat de la libération. «Nous avons pris la décision de nous unir ensemble, main dans la main, avec le soutien total du peuple sénégalais pour parcourir ensemble les chemins escarpés de la libération car, la voie vers la justice et la liberté est pavée de notre détermination commune», a indiqué Serigne Mor Bousso, porte-parole du jour.
Qui plus est, citant les différents points de l'initiative "chemin de la libération", il souligne: «Notre ferme exigence, c'est la cessation des cas de tortures et des traitements inhumains et dégradants commis sur des citoyens sénégalais par le régime de Macky Sall, qui utilise nos forces de défense et de sécurité aux côtés des nervis armés pour mâter le population sénégalaise. Ce qui est très dangereux et qui enfreint les droits et libertés de la population.»
De la même manière celui-ci va, «permettre l'ouverture d'enquêtes transparentes sur les meurtres citoyens et traduire les auteurs à la justice. Le chemin de la liberté implique non seulement les manifestations pacifiques et des conférences de presse mais également la création d'un rapport de force afin d'obtenir les résultats tangibles pour refaire du Sénégal, un Etat de droit», a-t-il poursuivi.
En outre, le chemin de la libération selon le porte-parole du jour «servira également de cries de protestation contre la dissolution arbitraire de PASTEF démontrant ainsi, notre refus de rester silencieux face à de telles actions.»
Par ailleurs, «Le chemin de la libération, se matérialisera à travers une campagne de pétition physique visant à exiger la libération des 1062 détenus politiques ainsi que celle du président Ousmane Sonko, chef de l'opposition politique sénégalaise», ont fait savoir Serigne Mor Bousso et ses camarades.
Enfin, le chemin de la libération selon ces initiateurs «sera un moyen d'exiger l'organisation d'une élection libre, transparente et inclusive dont le choix du futur président de la République sera du choix du peuple sénégalais et non celui d'un homme.»