Un groupe d'ONG locales de droits de l'homme œuvrant dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu) dit avoir enregistré plusieurs incidents sécuritaires durant la première quinzaine de ce mois d'aout impliquant des hommes armes, notamment par les rebelles du M23.
Des braquages, pillages et assassinats de la population sont devenus quotidiens dans la région, affirment ces ONG locales.
Elles citent, par exemple, le meurtre d'un jeune homme de vingt ans, mort torturé par les éléments du M23 à Kahe, alors qu'il faisait paitre ses chèvres.
Dans la même région, ces rebelles auraient tué cinq personnes, dont deux enfants, le 9 aout à Katoy, au cours d'un échange des tirs avec les miliciens Nyatura.
En outre, un groupe des commerçants de Bukombo a été braqué à Ndeba et Mungote par les rebelles du M23 le jeudi 10 aout.
Ces derniers leur ont extorqué une somme de 400 000 francs congolais.
Par ailleurs une fille de dix-sept ans, revenant des champs a été violée par des bergers, le 12 aout dernier, selon les mêmes sources.
Par ailleurs, plusieurs cas de violations de droit de l'homme sont enregistrés dans la zone, créant ainsi la psychose dans le territoire de Masisi, notent ces ONG.