Madagascar: Environnement - Une maison de la diplomatie verte en chantier

Suivre les avancements des pactes et des coopérations internationales signées dans le domaine de l'environnement. Un des objectifs qui ont été fixés par le gouvernement, qui emboîte le pas en mettant en chantier la maison de la « diplomatie verte ». Un édifice qui accueillera entre ses quatre murs les prochaines négociations et suivi des dossiers de Madagascar en ce qui concerne ses engagements environnementaux.

C'est ce qu'a expliqué le ministère de l'Environnement et du développement durable (MEDD), qui abritera dans sa cour cette future institution. « Une fois sur pied, ce bâtiment servira de plateforme pour poursuivre les discussions autour des engagements que la Grande île a pris en ce qui concerne l'environnement".

« C'est très important pour un pays comme Madagascar, engagé dans plusieurs processus dans le domaine environnemental, et notamment la lutte contre le changement climatique, de posséder une institution comme la maison de la diplomatie verte », a tenu à souligner Vina Orlea, ministre de l'Environnement et du développement durable, lundi, lors de la pose de la première pierre de ce bâtiment. Concrètement, l'édifice proprement dit servira de point de concertation, tantôt avec les institutions internationales dans le secteur, tantôt avec les partenaires techniques et financiers. Sa construction a été possible grâce à la coopération bilatérale entre le MEDD et l'Union Européenne, à travers le programme Rindra.

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Diplomatie verte. Cette politique figure parmi les axes stratégiques de la relation entre Madagascar et l'Union Européenne à propos de l'environnement. En somme, la construction de ce bâtiment marque la concrétisation des engagements pris par Madagascar, surtout vis-à-vis des accords sur le climat, ratifiés par le gouvernement.

Madagascar a ratifié certains accords sur le climat, comme ceux de Kyoto (Japon) ou encore les accords de Paris, des engagements qui visaient à limiter les effets du changement climatique en réduisant les impacts générés par l'Homme, par exemple vis-à-vis des gaz à effet de serre (à réduire de 14% d'ici 2030) ou encore de la réduction de l'empreinte carbone dans les pays fortement industrialisés.

La mise en place de la diplomatie verte est donc un moyen de communiquer avec ces pays où le développement industriel est très avancé, justement en vue d'aider les pays comme Madagascar, dans la mesure où ceux-ci sont les premiers à subir de plein fouet les bouleversements climatiques. L'heure n'a jamais été aussi grave que maintenant pour des pays de la trempe de Madagascar, avec l'augmentation des risques de voir s'effriter les littoraux à cause de la montée du niveau des océans, ou encore des destructions de la nature occasionnées par la main de l'être humain.

La mise en place d'institutions pour faire avancer la diplomatie verte pourrait accompagner des pays comme Madagascar dans cette lutte et ainsi amener sur la table des discussions les enjeux socio-écologiques et économiques qu'implique cette lutte.

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