Madagascar: Mahitsy - Une fusillade coûte la vie à un suspect

Une tentative de vol de restes mortels a été empêchée par les gendarmes à Miandrarivo Mahitsy. Un des auteurs présumés est tombé sous leurs balles au cours d'une fusillade.

Les gendarmes et trois supposés casseurs de sépultures ont échangé des tirs, hier, à 1 heure du matin, au cimetière de Miandrarivo Fiadanakely, à 6km de la brigade de Mahitsy. Touché, un des suspects n'a pas survécu. Celui armé et l'autre ont pris la fuite dans le noir, ne laissant aucune trace. La surveillance a été renforcée dans cet endroit où cinq sépulcres ont récemment été dévalisés.

Le trio a pris pour cible celui d'un ancien maire de la commune de Mahitsy, selon les informations communiquées par la compagnie territoriale d'Ambohidratrimo. Les quidams ont été en train de fouiller devant la porte du tombeau quand les gendarmes sont arrivés. « Un d'eux a deux fois ouvert le feu dès qu'il les a remarqués », souligne l'unité responsable de la circonscription.

Prêts à en découdre, les patrouilleurs ont riposté. Ils ont eu dans leur ligne de mire un des voleurs présumés. Les deux fuyards ont échappé au ratissage. Les bérets noirs sont tous sortis sains et saufs de l'accrochage. Lors du constat, deux étuis de calibre douze, deux sacs en polypropylène tissé, un coupe-coupe servant peut-être à neutraliser le verrou secret du tombeau et une amulette ont été découverts avec le corps de celui qui a été abattu.

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Os longs

Cet individu n'avait aucune pièce d'identité sur lui. Les habitants du « fokontany » ont également affirmé ne pas le reconnaître. Après avoir avisé les autorités, les gendarmes ont transporté sa dépouille à la morgue du centre hospitalier universitaire d'Anosiala où sa famille pourra la récupérer, évidemment, après s'être présentée à la brigade. L'enquête et la collecte de renseignements visant à identifier les autres membres de la bande se poursuivent.

Les os longs volés lors de précédents pillages demeurent introuvables, d'après les explications des familles propriétaires des tombes vidées. La force publique et la Justice se limitent à l'arrestation et l'incarcération des auteurs et complices depuis que le crime ait existé dans le pays. A les en croire, le trafic d'ossements humains n'est qu'une arnaque.

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