Initialement instauré pour aider les étudiants à réviser les notes, à travailler et à être à la page par rapport aux leçons enseignées par les professeurs, le système de vente des syllabus ou tout autre fascicule de cours cesse de répondre au besoin pour lequel il est autorisé dans les universités. Selon les constats des observateurs, la vente de syllabus a facilité les mauvaises pratiques qui reposent sur l'omerta et le favoritisme en milieu universitaire.
Ce système pourtant décrié par certains parents, non pour le montent d'argent qu'ils doivent débourser pour acheter à leurs enfants le fascicule, mais au contraire, pour des dangers qu'ils remarquent et cherchent à éviter à tout prix, est vu par plusieurs comme instituteur de la fraude et la paresse.
Selon quelques personnes interviewées à ce propos, certains professeurs d'universités conditionnent la réussite des étudiants dans leurs cours par l'achat du syllabus. Ce qui, selon ces personnes, ronge petit à petit l'enseignement universitaire et le système éducatif en République démocratique du Congo.
Sinon, la vente des supports a été instituée pour faciliter les étudiants d'être à la page avec le professeur, lorsque ce dernier dispense son cours.
Dans d'autres universités, à l'exemple de l'Université catholique du Congo, les étudiants ne paient pas de syllabus de main à main de chez les enseignants. Selon certaines informations, l'université s'est arrangée et a inclus les frais y relatifs dans le montant à payer pour les frais académiques.