Congo-Brazzaville: Lutte contre le paludisme - Evaluation de la campagne de distribution des moustiquaires

Les experts de la santé se sont réunis, le 17 août, à Brazzaville en atelier pour valider les données de la campagne de distribution gratuite de masse des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée d'action.

L'objectif est d'apprécier l'organisation, la mise en oeuvre ainsi que les résultats de la campagne pour des éventuelles améliorations pour des campagnes futures.

Il s'agit également de partager les résultats de la campagne par département, ressortir la synthèse des réalisations, défis et leçons apprises et recommandations par département et pour l'ensemble de la campagne, valider les données de la campagne par département et de manière globale ainsi que rédiger le rapport de l'atelier.

La campagne gratuite de masse des moustiquaires imprégnées d'insecticide sur l'ensemble du pays a été lancée officiellement à Pointe-Noire en août dernier par le gouvernement en partenariat avec le Fonds mondial à travers Catholic relief services.

Le but était de donner à au moins 90% des ménages des moustiquaires imprégnées et de s'assurer qu'ils dorment sous ces moustiquaires, soit 6 064 531 personnes à protéger des piqures de moustiques.

Le financement obtenu par le gouvernement congolais du Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida tuberculose et le paludisme pour lutter contre la malaria va de la période de 2021 à 2023

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L'atelier regroupe du 17 au 20 août les experts venus des différents départements du pays. Les travaux ont été ouverts par le directeur des soins de santé primaire, le Dr Martin Mabiala.

Il a rappelé dans son allocution d'ouverture que le paludisme demeure un véritable problème de santé publique. En effet, poursuit-il, toutes les couches de la population sont exposées au risque de contracter cette maladie, les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les couches les plus vulnérables.

« Le paludisme est la première cause des consultations avec 59% de cas, première cause d'hospitalisation avec 64,8% et première cause de mortalité avec 18,4% ; la situation est encore plus dramatique chez les enfants de moins de cinq ans avec 28% de décès d'après le rapport du Programme national de lutte contre le paludisme 2022 », a-t-il indiqué.

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