Kaolack — Le chef du service de l'état-civil de Kaolack (centre), Aly Niang, a plaidé pour la création de centres d'état-civil dans différents quartiers de la commune de Kaolack pour permettre aux populations locales de disposer plus facilement de pièces administratives.
"A Kaolack ville, qui abrite trois centres d'état-civil, les populations savent l'importance de la déclaration à l'état-civil mais toujours est-il qu'on remarque qu'il y a des améliorations à faire. Dans certains quartiers éloignés de la commune, il y a un déficit de déclarations à l'état-civil d'où la nécessité de décentraliser les centres d'état-civil en érigeant d'autres dans beaucoup de quartiers de la commune", a-t-il dit, jeudi, au cours d'un atelier d'échange et de partage d'expériences et de bonnes pratiques entre les officiers et agents d'état civil de la région de Kaolack.
»Les autorités municipales, a-t-il souligné, ont posé des actes pour favoriser les faits d'état-civil au niveau des différents centres qui leurs sont dédiés, permettant ainsi d'avoir un "taux acceptable" de déclarations lors des dernières audiences foraines, avec près de 1000 personnes enrôlées. »
"Nous disposons de trois centres d'état-civil dans la commune dont deux implantés dans une même agglomération, précisément au niveau du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) et au niveau de l'hôtel de ville. Ces deux centres sont distants seulement de cinquante mètres, l'un de l'autre et le troisième se trouve au niveau du centre de santé de Kaznack, un des quartier de la commune ", a relevé l'officier d'état-civil.
Il a appelé à créer d'autres centres d'état-civil dans d'autres quartiers de Kaolack notamment à Médina Baye, à Touba Ndorong, aux Parcelles assainies, aux Abattoirs Ndangane, à Lyndiane et dans d'autres quartiers distants par rapport aux centres d'état-civil existants.
M. Niang, est d'avis que la situation actuelle peut constituer un "facteur bloquant" pour les habitants de Lyndiane, un quartier périphérique de Kaolack, situé au moins de dix kilomètres du centre ville.
"A mon avis, l'urgence, c'est de multiplier les centres d'état-civil. Parce que les populations savent qu'elles doivent déclarer leurs enfants. Mais, pour éviter qu'il y ait des élèves victimes de non déclaration à la naissance, il faut une collaboration entre les ministères de l'Education nationale, de la Justice, et les Collectivités territoriales afin de régler l'équation état-civil-école", a-t-il insisté.
Il a suggéré que des efforts soient davantage consentis pour les enfants en classe de CI (Cours d'initiation) afin de disposer d'un acte d'état-civil avant même d'aller en classe d'examen.