Les juges de la Cour militaire de Kinshasa ont levé l'option, jeudi 17 aout, de renvoyer la poursuite du procès Salomon Kalonda à un mois plus tard.
Ils ont ainsi décidé sur demande des avocats de la défense qui disent être surpris de découvrir, à la première audience de ce procès, des faits nouveaux jamais portés auparavant à leur connaissance.
Dans la lecture des charges, la justice militaire a notamment accusé le conseiller spécial de Moïse Katumbi de s'être rendu coupable de trahison pour avoir livré des matériels de constructions, équipements ou autres matériels affectés aux FARDC.
La Cour militaire dit également le poursuivre pour avoir entretenu des intelligences avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre.
La défense s'étonne que la composition n'ait même pas cité d'autres griefs mis faussement à charge de Salomon Kalonda dont la détention d'une arme le jour d'une manifestation de l'opposition, à Kinshasa.
Ce cadre du parti politique Ensemble pour la République avait été arrêté le 30 mai dernier à l'aéroport internationale de Ndjili.
Après quelques jours aux Renseignements militaires, il avait été transféré à la prison militaire de Ndolo, commune de Barumbu, à Kinshasa.