Depuis un certain temps, les églises de réveil ne cessent de se multiplier. Ce qui fait que sur certaines avenues, on peut aisément compter 4 à 5 églises qui poursuivent pourtant le même but à savoir, la quête du lucre, la recherche du salut ...Plusieurs interrogations sur leurs motivations spirituelles, scientifiques, sociales et économiques.
Après entretien avec quelques pasteurs et fidèles de ces églises, trois constats : sur le plan spirituel, c'est le fait des croyances et des dons ou encore onction du pasteur. Un autre pasteur affirme que son appel au ministère, c'est Dieu. On ne devient pas pasteur du jour au lendemain par sa propre volonté.
Sur le plan scientifique, la compréhension et l'interprétation de la bible, la lecture est universelle, mais la compréhension et l'interprétation dépend d'un pasteur à un autre.
Celui qui est appelé à être pasteur doit faire des études de théologie, de bibliologie ...pour mieux appréhender le mystère de Dieu et de comprendre la bible afin d'éviter des interprétations lacunaires. La mauvaise interprétation de la bible peut détourner les âmes des croyants et créer des divisions dans l'église et dans des familles des fidèles.
Sur le plan social : chaque personne a ses préférences, sa logique, sa manière de voir les choses, sa façon de comprendre... ce qui fait en sorte que tel fidèle s'attache à telle église ou à un tel pasteur pour multiple raisons. Ce phénomène est à la base de la pollution sonore.
Sur le plan économique, ces églises sont considérées comme des entreprises. L'argent fait même partie des raisons principales de la multiplicité des églises. Les pasteurs s'enrichissent et les fidèles de plus en plus pauvres, ils construisent des immeubles et les fidèles louent...
«A la fin des temps, il y aura de faux prophètes», prévient la bible. Parmi ces pasteurs, il y a de vrais mais aussi, de faux qui deviennent pasteur pour s'enrichir et gagner leur vie. Le gouvernement congolais doit agir pour stopper cette hémorragie spirituelle.