Dans le cadre du Programme national lié à la digitalisation des actes d'état civil au Sénégal, sur financement de l'Union Européenne (UE), un lot de plus de 8 millions d'actes d'état civil a été digitalisé, pour un objectif de numérisation de 15 millions d'individualités. Cette forme de modernisation du système d'état civil a été poursuivie par le recrutement d'agents et d'officiers pour l'indexation des actes d'état civil.
Une initiative derrière laquelle, le programme « Nekkal » et son partenaire de la Direction nationale de l'État civil ont placé le Registre national de l'État civil, pour permettre aux agents et officiers de poursuivre des déclarations d'actes de naissance, de mariage ou de décès, sans difficulté, et effectuer des recherches et délivrer des actes en toute sécurité.
Dans l'espace, ceci est une plateforme qui est en train d'être expérimentée dans dix (10) collectivités locales du pays dont Dakar et d'autres communes stratégiques du Sénégal. A côté d'elle, une autre plateforme d'offre de services pour les usagers est aussi mise en selle pour permettre aux citoyens de formuler une demande de pièce d'état civil et l'obtenir sans se déplacer.
La seconde phase de ce programme est toutefois relative à l'interconnexion des différents Centres d'état civil du pays. Désormais, le citoyen sénégalais, partout où il se trouve sur le territoire national, aura le privilège de se procurer une pièce d'état civil, sans bouger de son lieu de résidence. Et, dans cette démarche, les initiateurs de ce programme se sont aussi livrés au besoin d'équiper les Centres d'état civil en équipement informatique (ordinateurs et imprimantes), afin de mieux cerner le processus à travers ses différents segments.
S'agissant de la formation, une autre plateforme a également été mise en place pour permettre aux uns et aux autres, parmi les agents et officiers d'état civil, de s'auto former et renforcer leurs compétences de manière permanente. Il faut, cependant, souligner que dans cette initiative, 2800 agents, 630 officiers et autant d'archivistes sont aujourd'hui formés, dans le but de valoriser le métier d'état civil, comme souhaité par le ministère des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des territoires.