Publié aux éditions Congo-Brazzaville Information (CBI) depuis le 5 juin, date significative qui représente la Journée mondiale de l'environnement, le livre de Roch Régis Bikoua a été présenté et dédicacé au cours d'une cérémonie tenue à l'hôtel de ville de Brazzaville.
La cérémonie a été marquée par plusieurs allocutions, parmi lesquelles celle du représentant de la maison d'édition, qui a reconnu que Roch Régis Bikoua a réussi à faire rêver ses compatriotes. « Vous avez prouvé aux Congolais et toute la nation que vous êtes un intellectuel à qui il fallait prêter une attention particulière... Vous êtes dans la lignée des grands militants africains comme Wangari Maathai, une femme kényane qui fut Prix Nobel de la paix pour avoir passé toute sa vie à promouvoir la protection de l'environnement de son pays, le Kenya... En lisant le livre, j'ai pu comprendre que vous maîtrisez parfaitement l'environnement de votre pays et les différents mécanismes de protection environnemental », a-t-il signifié.
Pour le directeur général de la maison d'édition CBI, Lassy Mbouity, « ce livre n'est que l'aboutissement d'un long travail. En lisant le livre, on n'a pas trop de mal à retrouver certains traits du visage de notre pays comme la forêt du Mayombe, la vallée du Niari ou le fleuve Congo. Son engagement s'est exprimé avec le courage, la détermination, cette envie de toujours faire la différence, de vraiment entrer dans l'histoire. Nous pouvons dire que son premier livre est une réussite totale pour une éventuelle belle carrière dans l'avenir », a expliqué le directeur général de la maison d'édition CBI.
Les membres de l'association Espoir pour l'avenir climatique (AEAC) que préside Roch Régis Bikoua n'ont pas manqué de tarir d'éloges pour leur président. Roch Régis Bikoua, dit le représentant de l'AEAC, est un écrivain, mais c'est d'abord un environnementaliste par excellence. Il a tout donné pour mieux connaître l'environnement de son pays, le Congo. A travers ce livre, dit-il, l'auteur a lancé de messages envers la société congolaise afin de promouvoir la protection de l'environnement.
Mieux connaître son environnement
Roch Régis Bikoua a de prime abord signifié que depuis 2007 jusqu'à aujourd'hui, il a toujours passé son temps à étudier l'environnement du Congo. Il s'est rendu compte qu'il manque une volonté de la part des populations du Congo en particulier à promouvoir la protection de son environnement. C'est pourquoi à travers cet ouvrage, il a donné la chance à chacun de mieux connaître l'ensemble des éléments physiques, chimiques ou biologiques, naturels et artificiels, qui lui entourent.
Le Congo, dit-il, est grand, riche et extraordinaire. C'est d'ailleurs ce qui lui a motivé à voyager dans la quasi-totalité des départements du Congo. « Nous avons dans notre pays un président de la République, Denis Sassou N'Guesso, qui est un grand militant qui lutte pour la protection de notre environnement. Je veux parler de la Journée nationale de l'arbre au Congo qui est célébrée le 6 novembre de chaque année depuis 1984. Une initiative qui a été reprise dans plusieurs pays du monde. Je crois qu'en ce moment c'est un pari réussi », a-t-il souligné.
« Un regard sur l'environnement au Congo » invite chacun à une prise de conscience collective, dans le but de promouvoir les Objectifs de développement durable qui ont été définis en 2015 par les Nations unies, en particulier la protection de l'environnement. L'auteur a signifié que dans la première partie de son livre, il dresse un état des lieux de la situation actuelle de l'environnement en République du Congo. Il a présenté de manière plus claire les différentes références qui caractérisent l'environnement au Congo.
A titre d'exemple, il a cité le point culminant, 1 020 mètres, qui est le mont Nabemba. Les conséquences du changement climatique, dit l'auteur, deviennent irréversibles et frappent de plein fouet les populations les plus fragiles, dont le Congo qui représente une zone vulnérable même si la responsabilité de chacun sur les causes du changement climatique ne sont pas avérées. « Je pense qu'il est obligatoire, en tant qu'être humain responsable, de mieux connaître son environnement pour plus de sécurité, et promouvoir sa protection individuellement ou collectivement », a-t-il indiqué.
