Sénégal: Retard dans la mise en oeuvres des engagements - Le SAEMSS met l'Etat devant ses responsabilité

Le Bureau Exécutif national du SAEMSS a tenu à mettre l'Etat du Sénégal devant ses propres responsabilités contre d'éventuelles perturbations lors de l'ouverture prochain des classes.

Le SAEMSS reprocherait au gouvernement d'avoir accusé des retards dans la mise en oeuvre de ses engagements portant entre autres sur la révision du statut des décisionnaires, la formation diplômante des enseignants, la mise à disposition des prêts au logement et des parcelles ainsi que les réformes dans la formation professionnelle et technique.

Face à la presse, ce samedi 19 août 2023, à l'occasion de sa réunion d'évaluation de lutte syndicale de l'année scolaire écoulée, El Hadji Malick Youm et ses camarades ont également mis en garde le gouvernement contre toute forme de retard ou exclusion dans le cadre du déroulement de la formation diplômante des enseignants de la Fastef et dans les autres structures.

Les lenteurs notées dans la mise en oeuvre des engagements du gouvernement portant sur les revendications syndicales ont mis le syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS) dans tous ses états. Face à la presse ce samedi 19 août 2023, à l'occasion de sa réunion d'évaluation, le SAEMSS a tenu à mettre le gouvernement devant ses propres responsabilités contre d'éventuelles perturbations lors de la rentrée prochaine.

« Nous tenons à rappeler au Gouvernement du Sénégal que si des solutions urgentes ne sont pas apportées pour abréger les souffrances des décisionnaires, le syndicat fera de cette question son principal cheval de bataille dès la prochaine rentrée des classes », a prévenu son secrétaire général national, El hadji Malick Youm, qui dans la foulée met en garde l'Etat contre toute retard ou exclusion dans le déroulement de la formation diplômante.

Et d'avertir : « le SAEMSS met en garde le Gouvernement du Sénégal contre toute forme de retard ou d'exclusion dans le cadre du déroulement de la formation diplômante des enseignants à la FASTEF et dans les autres structures. »

Consacré par la loi 61-33 du 15 juin 1961, cette formation selon El Hadji Malick Youm, est un droit et par conséquent, « le syndicat restera intransigeant par rapport à son caractère inclusif afin qu'aucune cible ne soit laissée en rade », a-t-il encore prévenu.

Le bureau exécutif du SAEMSS a par ailleurs, condamné la résurgence des lenteurs administratives suite au retrait des habilitations des bureaux relais PAMA pour la production des projets d'avancement et de la restriction des voies de dépôt des dossiers administratives des enseignants.

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