Cadre administrative de l'ONG Action et initiative de développement pour la protection de la femme et de l'enfant (AIDPROFEN), Esther Vira estime à moins de 20% la représentation des femmes aux listes des législatives nationales, publiées par la CENI.
Invitée de Radio Okapi, elle attribue ce faible taux de représentativité de ses semblables à plusieurs raisons dont le non-accompagnement, le manque de moyens financiers et de préparation.
Esther Vira note également les stéréotypes liés à la participation de la femme au processus électoral et le fait que de nombreux hommes n'ont pas encore intériorisé la notion de la masculinité positive.
« Pour que les femmes puissent participer à d'autres séances qui restent, nous invitons les acteurs politiques et de la société civile de les renforcer en termes de capacités. Nous soulevons aussi la question d'accompagner les jeunes parce qu'on a besoin des homes et des femmes qui travaillent ensemble pour développer le pays », souligne-t-elle.
Esther Vira s'entretient avec Bernardin Nyangi.