Le Directeur régional-adjoint du Service d'éducation civique, patriotique et actions sociales (SECAS), colonel Félix Pakenga a noté, dimanche 20 août, la baisse du taux de criminalité à Goma (Nord-Kivu).
Il l'a révélé lors d'une conférence-débat organisée dans cette ville.
Colonel Félix Pakenga a attribué cette embellie sécuritaire au travail de la « task force sécuritaire participative », initiée depuis mai dernier par la 34e région militaire.
Cet officier militaire estime que cette approche est le premier succès dans l'union civilo-militaire :
« Le mariage civilo-militaire dans la ville de Goma nous a permis de réduire le taux de criminalité grâce à l'action de task-force sécuritaire participative. La Task-force sécuritaire continue jusqu'à ce qu'on atteigne la paix totale au niveau de la ville de Goma ».
Il a assuré qu'une fois terminée au niveau de Goma, cette approche sera étendue au niveau de la ville de Beni, de Walikale, et d'autres villes du pays.
« En ma qualité d'officier civilo-militaire, nous avons eu à sensibiliser la population civile au niveau de 18 quartiers (NDLR : de la ville de Goma). Nous avons rencontré les chefs des quartiers ainsi que les jeunes habitants ces quartiers. Ils ont été sensibilisés en ce qui concerne le civisme, et le patriotisme. Et au finish ils ont trouvé que nul ne peut assurer leur sécurité mieux qu'eux-mêmes », a expliqué colonel Félix Pakenga.
Sans avancer de chiffres précis, il a indiqué que plusieurs réseaux criminels des groupes « 40 voleurs » dont font partie certains militaires et policiers mêlés aux civils, ont été démantelés dans la ville de Goma.
De nombreux membres de ce réseau sont en détentions grâce à cette approche civilo-militaire dénommée « Task Force sécuritaire participative », ajoute colonel Félix Pakenga.