Un « ouf » de soulagement pour les candidats au baccalauréat 2023 à Antananarivo. Le feuilleton a enfin pris fin avec la publication des résultats, hier dimanche, et les pluies de félicitations pour les admis, ainsi que les encouragements adressés aux recalés.
Bac et péripéties
Le baccalauréat 2023 n'a pas été un long fleuve tranquille. Depuis la tenue des épreuves jusqu'à la publication des résultats, les nerfs ont été mis à rude épreuve. Mouvementée dans son déroulement avec cet épisode des fuites de sujets, cette session a encore causé l'angoisse des candidats à la veille de la publication des résultats. Moments d'inquiétude qui, heureusement, ont pris fin hier. Quoique, dans certains centres d'examen, l'affichage de la liste des admis, la seule qui puisse « authentifier » la réussite d'un candidat au moment de la publication des résultats, a encore pris trop de temps et l'attente était interminable pour les candidats et leurs familles.
Affichages enfin disponibles en milieu d'après-midi, pour certains, en fin de journée pour d'autres, alors que l'annonce de la sortie des résultats a déjà eu lieu dès samedi soir. Dimanche matin, les premières informations sur ces fameux résultats ont été obtenues via les opérateurs mobiles. Des SMS qui mettent fin au suspense, mais les candidats ont eu besoin de les « valider » en consultant les tableaux d'affichage.
Jusqu'au bout, le bac 2023 aura causé bien des tourments aux uns et aux autres. Les épisodes d'imperfections qui se sont succédé n'ont pas donné une bonne image de cette session. Outre les sujets d'examen comportant des fautes ou des omissions, le chapitre des fuites de sujets a été, sans doute, celui qui a le plus causé du tort aux candidats.
Le remplacement en catastrophe du sujet d'histoire-géographie, sans que ne suivent les mesures d'accompagnement, a abouti à des scènes de désordre général, ou presque, dans la tenue de cette épreuve : énoncés recopiés au tableau faute d'avoir pu multiplier le sujet de remplacement ; sujets dictés aux candidats dans certaines salles d'examen ; et surtout l'épreuve décalée et qui a dû être effectuée à lueur des bougies, et les sorties tardives des salles d'examen.
L'épreuve de rattrapage d'histoire-géographie, tenue le cinquième jour de la session, a permis, tant bien que mal, de limiter les dégâts. Et enfin, l'épisode des tensions entre correcteurs et responsables ministériels, puis, la délibération « en séance restreinte », aura bouclé le feuilleton. Celui-ci est certes terminé, il continuera sûrement à faire l'objet de commentaires en tous genres et de débats, on l'espère, de fond !