Congo-Brazzaville: Et les domiciles du salarié et du retraité...

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Disons-le sans langue de bois. C'est le domicile du parent salarié qui est le plus fréquenté par les parents, notamment oncles, tantes, cousins, neveux, nièces, frères et autres. Ce constat qui se fait chaque jour qui passe dans nos différentes localités devient comme un comportement partagé par tous. Le commun des mortels sait pertinemment que ces gens-là vont plus chez le parent actif pour lui poser plus de problèmes d'argent que pour de simples visites familiales.

Nous ne sommes pas ici en train de dire que les parents sont encombrants quand ils arrivent chez l'un des membres de la famille, mais nous constatons que c'est plus chez le parent salarié qu'ils viennent de plus en plus quand ils apprennent que les salaires sont payés. Alors nous nous interrogeons si ces visites ne sont pas l'arbre qui cache la forêt. Autrement, est-ce que c'est par amour parental que ces parents aiment plus visiter le parent salarié et que celui admis à la retraite ? là est la question

« Ils n'ont plus rien à gagner chez moi », disait un jour un retraité qui s'étonnait du comportement que ses oncles, tantes, cousins, frères et soeurs affichaient vis-à-vis de lui. Pour ce retraité, quand on est encore actif, on a plus de parents. Et retraité, on a plus de visiteurs. Des cris de joie des anniversaires que l'on entendait tous les jours ont disparu de son habitation. Quel comportement familial ! Où est donc l'amour familial ou parental ? ici nous parlons bien de l'élasticité parentale que ce soit du côté maternel ou paternel. Nombreux sont des parents qui visitent leurs cousins ou neveux salariés, non par amour sincère, mais dans l'intention de poser leurs problèmes financiers.

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Et si le neveu ou le frère salarié veut se rendre compte que ces visites interminables sont calculées, qu'il cesse de mettre « la main dans la poche », il va constater que certaines visites vont disparaître d'elles-mêmes. Ce qui est encore plus étonnant, que l'on soit fatigué ou pas, absent du domicile ou non, ils restent là jusqu'aux heures tardives, car ils savent pertinemment quand ils vont croiser le salarié de la famille, leurs problèmes seront résolus, autrement dit, leurs inquiétudes financières seront apaisées.

C'est ce comportement qui mène parfois certains salariés de la génération actuelle à boucher totalement les oreilles aux pleurs des neveux, cousins, tantes, oncles et autres. « Quand papa travaillait, ses parents arrivaient nombreux dans notre parcelle, mais aujourd'hui papa est retraité, personne ne le rend visite et cela nous donne matière à réflexion », propos d'une demoiselle salariée qui fustigeait publiquement le comportement calculé des parents de son père. Ce comportement blâmable fait partie des antivaleurs qui ne disent pas leurs noms. C'est cette façon de faire qui risque de fragiliser des liens familiaux. Cessons avec cette attitude, car elle peut pousser l'actuelle génération salariée à être renfermée sur elle-même.

A bon entendeur salut !

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