Vendredi 18 août, le corps sans vie de Christian Hué, chef de chancellerie au consulat général de France à Douala, a été retrouvé à son domicile. Les premiers éléments semblent indiquer qu'il pourrait s'agir d'un suicide. Des investigations ont été ouvertes pour déterminer les causes et circonstances du décès.
L'ambassade de France au Cameroun a fait apparaitre un court message sur son site internet, déclarant « avoir appris avec une profonde émotion » cette « disparition brutale ». Elle indique qu'une enquête est en cours, afin de faire toute la lumière sur les causes et les circonstances de cet évènement, qualifié de « tragique ».
Selon une source des renseignements camerounais, l'enquête ouverte après le décès de Christian Hué est conduite conjointement par les policiers camerounais et leurs homologues français, en service à l'ambassade de France.
La même source indique que les premières constatations dans la résidence où le corps a été découvert suspendu à une corde, laissent penser à un suicide mais les enquêteurs n'excluent aucune hypothèse.
Les enquêteurs se penchent notamment sur celle suggérant que Christian Hué faisait l'objet de chantage, depuis plusieurs semaines. En jeu, la délivrance de plusieurs centaines de visas d'entrée en France...
Selon nos informations, un premier suspect a été interpellé et placé en détention au secrétariat d'État à la Défense (SED).
Cette affaire alimente de nombreuses spéculations à Douala. Ce lundi, les demandeurs de visas d'entrée en France ont trouvé porte close au consulat de France. Il leur a été indiqué par les policiers en faction que le service était suspendu jusqu'à nouvel ordre.