Congo-Brazzaville: Santé publique - Validation du document final des formations sanitaires

Les experts de la santé ont validé, le 21 août, les résultats de l'étude menée sur l'évaluation générale des formations sanitaires par l'organisation non gouvernementale Médecins d'Afrique lors de l'atelier organisé à Brazzaville.

L'enquête a souligné le manque de performances des formations sanitaires. Les résultats ont révélé également la vétusté des infrastructures ainsi que le problème d'environnement et d'hygiène.

Elle a permis de faire une catégorisation des formations sanitaires en prélude à la contractualisation avec la Caisse d'Assurance maladie et fournira aussi une estimation du budget des Fonds d'investissement à octroyer par le projet.

L'étude a été réalisée dans le but d'améliorer la qualité et la demande des soins ainsi que d'implémenter dans la même période l'Assurance maladie universelle (CAMU). Elle s'inscrivait dans le cadre de la mise en oeuvre de la composante1 du projet Kobikissa ( projet de renforcement du système de santé) et des activités de la CAMU.

D'après les organisateurs, le projet est mis en oeuvre grâce à un prêt de cinquante millions de dollars consenti auprès de la Banque mondiale pour améliorer la qualité et l'accès aux soins de santé maternels et infantiles, particulièrement pour les ménages pauvres dans les zones ciblées.

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Il intéresse trente-neuf districts sanitaires, soit plus de 2.400.000 bénéficiaires. Le projet comprend trois axes composés chacun des composantes.

La première composante concerne le financement basé sur la performance et appui à la mise en oeuvre de soins de santé gratuits pour les femmes enceintes et les enfants ainsi que l'exemption de frais pour les ménages pauvres.

La deuxième concerne la gouvernance des finances publiques, le financement basé sur la performance dans le secteur et le renforcement du système de santé et le troisième sur la gestion et le suivi du projet.

Les participants ont été éclairés à cette occasion de la fin du projet en 2024, car il avait une durée de trois ans.

Le directeur général de la population, le Dr Paul Oyéré Moké, a rappelé dans son allocution de clôture l'importance de l'étude qui a permis de faire une autopsie du système sanitaire.

Selon lui, le rapport validé sera envoyé dans les départements afin que les directeurs départementaux s'approprient les résultats.

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