Un agent du protocole de l'Assemblée nationale, J.A.R., est tombé dans les filets de la justice concernant l'affaire de corruption de Romy Voos Andrianarisoa. Cette ancienne directrice de cabinet du président de la République, qui a été arrêtée, à Londres le 10 août dernier, par les autorités britanniques dans une affaire de corruption, est sortie du territoire national d'une manière pas très catholique.
L'intervention de cet agent du protocole de Tsimbazaza y est pour quelque chose. Pourtant, les services qu'il a fournis en faveur d'un cadre de la Présidence de la République ne sont pas très appréciés en haut lieu. Il a donc fait l'objet d'une plainte pour abus de fonction, suspicion de corruption et association de malfaiteurs. Des enquêtes ont été menées par la section des recherches criminelles d'Antananarivo puis l'affaire a été déférée au parquet du pôle anti-corruption d'Antananarivo le samedi 19 août dernier.
Ordre de mission. L'audience aura lieu le mardi 05 septembre prochain à 67ha et l'agent du service du protocole de l'Assemblée nationale a bénéficié d'une liberté provisoire à l'issue de l'interrogatoire de la juge du pôle anti-corruption samedi dernier. Les échanges qu'il a eus avec Romy Voos Andrianarisoa sur la boîte de messagerie Whatsapp auraient pu justifier son lien avec cette collaboratrice du président de la République.
Le 09 août dernier, Romy Voos Andrianarisoa, alors directrice de cabinet du président de la République, a quitté le pays pour s'envoler en Europe. Munie de son passeport de service, elle est arrivée à régulariser toutes les formalités d'embarquement et a pris un vol d'une compagnie étrangère à l'aéroport international d'Ivato. Toutefois, selon nos informations, Romy Andrianarisoa ne dispose d'aucun ordre de mission officiel, ce document indispensable pour l'utilisation du passeport de service. L'aide de l'agent de protocole auprès de l'Assemblée nationale lui aurait été précieuse.