Les travaux de la construction du téléphérique battent leur plein. Les responsables ont fini d'installer le troisième pylône de la ligne orange.
La construction du téléphérique se poursuit lentement. L'installation du troisième pylône de la ligne orange s'est achevée ce dimanche. Sur les cinquante-et-un pylônes en construction, il reste encore quarante-huit à finir. « C'est le plus haut des 51 pylônes prévus sur la ligne orange reliant Anosy à Ambatobe.
Il s'agit d'un pylône mono-fût mesurant 49 mètres, qui est complètement installé », indique le secrétariat d'État chargé des Nouvelles villes et de l'habitat (SENVH). Les travaux battent leur plein. Après celui d'Anosy et celui de Mahamasina, ce pylône se trouvant à Tsaralalana montre la continuité des travaux. Il reste beaucoup à faire sur ce nouveau transport urbain.
Avec la fin des travaux de ce côté de l'infrastructure, « les perturbations de la circulation devraient être terminées à partir de ce 21 août », indique encore le SENVH. Celui-ci informe, par la même occasion, que la circulation devrait également revenir à la normale à Antanimena et à Ankorondrano dans les prochains jours, avant les Jeux des îles de l'océan Indien.
Des travaux se poursuivent sur certains endroits pour l'installation des pylônes concernant cette ligne orange. On peut l'apercevoir du côté d'Ankorondrano, Ivandry et Analamahitsy. La réalité montre qu'il existe encore des tas d'efforts à déployer. L'essai technique n'est pas garanti avant la tenue des Jeux des Îles.
« Il nous faut, au moins, près de trois jours pour l'installation d'un seul de ces pylônes. C'est la construction de la fondation qui prend le plus de temps, s'étalant jusqu'à des mois », affirment les techniciens. Sur les quarante-huit pylônes restants, des parties des travaux sont en attente. On peut apercevoir qu'il n'y a pas d'ouvriers sur les chantiers du côté d'Ankorondrano, devant l'entreprise Henri Fraise.
Des travaux aussi sont en pause à Isoraka et Ivandry. D'autres zones n'ont même pas encore de fondation. Ce qui explique le retard de cet essai technique. Ce nouveau moyen de déplacement dans la capitale est une solution pour les embouteillages encombrants ainsi que pour réguler la circulation. Il complète le train urbain, dans ce même objectif. La sécurisation des usagers est fortement demandée concernant l'activité de ce téléphérique. Les responsables doivent y porter la plus grande attention avant d'entamer l'essai ainsi que l'opérationnalisation.