Bars, églises et deuils, tout est revenu comme avant Covid-19. Chacun fait son show le jour comme la nuit à son propre grès. Nous sommes à Kinshasa, la capitale de la RD. Congo, où le fait de réguler le son dans une manifestation, reste quelque chose de "prohibé". Ces révélations viennent d'une descente sur terrain effectuée par des reporters du journal La Prospérité, pour collecter des avis des gens sur cette situation.
Seul la décision tombée pendant le temps de la covid-19, avait rendu les kinois dociles. Nul n'est sans mémoire que, durant cette période, le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, avait ordonné à ce que les nuisances sonores soient réduites, ainsi que le nombre des personnes lors d'une activité publique. Cette décision avait fortement mis les tympans de plus d'un kinois très à l'aise.
Maintenant, après la covdi-19, Tout devient comme avant. Evidemment, personne ne s'attendais à ce que cette mesure du gouverneur de la ville soit relâchée aussi tôt et tombe dans l'oubli.
Des bruits retentissent dans tout Kinshasa et à n'importe quelle heure. La population qui déplore ce retour aux mauvaises habitudes n'a que les oreilles pour entendre et les yeux pour, bien-sûr, voir. « ...Nous n'arrivons plus à nous reposer lorsque nous rentrons du travail, voir même, se concentrer pour travailler devient impossible. Les enfants, la journée, ne savent plus suivre attentivement leurs programmes sans être dérangés par les bruits extérieurs produits par des bars, les églises et deuils et de même, pour les écoles se trouvant dans les rayons où les bruits son massivement produits », disait une victime.
« Vivre dans le calme, ne devrait pas être un luxe des quartiers résidentiels. Déranger les autres par des bruits devrait être une chose gênante. Nous ne sommes pas dans un concours où le gagnant est celui qui aura fait le plus de bruits, tout ce que la population espère, est que le gouvernement congolais puisse établir des sanctions lourdes pour toute personne ou lieu produisant du bruit à en troubler l'ordre public, afin de permettre à chacun de pratiquer son activité sans empêcher celle de l'autre », telle est la demande faite aux autorités du pays.