Le gouvernement central de la RDC a conjointement en parfaite collaboration avec l'exécutif provincial du Lualaba débloqués 320.000 USD, somme destinée à la construction du pont Ruuj qui s'est effondré depuis le mois d'avril dernier sur la nationale numéro 39, privant ainsi aux populations vulnérables du territoire de Kapanga de plusieurs biens commerciaux importés et à la ville de Kolwezi, les produits champêtres provenant dudit territoire.
L'Office des Routes a été désigné par le pouvoir central pour exécuter les travaux de construction du pont sur la rivière Ruuj dans le territoire de Kapanga.
Ces travaux qui ont commencé, il y a quelques jours, pourront prendre fin dans 21 jours, selon le Maître d'ouvrage : « l'Office des routes ».
Selon les informations parvenues à la rédaction de Bmnews.cd, ce pont a été jeté depuis des années. Il est normal qu'il se coupe. C'est depuis avril dernier, ce pont jeté sur la rivière qui sépare la ville de Kolwezi au territoire de Kapanga ruuj est tombé dans l'eau.
Selon Richard Mukanz, le Secrétaire Rapporteur du Conseil territorial de la jeunesse de Kapanga, avait appelé les autorités centrales et provinciales à agir le plutôt que possible. Avant de préciser : » Nous souffrons aujourd'hui. Les populations vulnérables peinent à traverser la rivière suite à cette situation déplorable. Comment nos femmes et nos enfants peuvent manger du poisson fumé ? le riz importé ? Et, même, les produits importés qui viennent de l'Angola passent par Dilolo -Kokwezi puis Kapanga ?
Actuellement, un savon sonas est payé à 3000 FC, la traversée d'une moto sur cette rivière se négocie à 10000fc. Aucun Député ne dit mot. C'est déplorable. Que les autorités agissent rapidement pour trouver une issue ».
C'est grâce notamment, au lobbying de plusieurs acteurs de la société civile, politiques et des différents mouvements qu'un plan aboutissant à l'exécution des travaux de réhabilitation du pont sur la rivière Ruuj ont été entamés.
Il y a lieu de retenir que plusieurs ponts sur la nationale numéro 39 dans les territoires de Kapanga et Lubudi sont signalés en état de délabrement très avancé et d'autres sont coupés en deux, empêchant ainsi la circulation des produits vivriers et agricoles dans les milieux ruraux et urbains et, occasionnant, en même temps, une crise alimentaire et économique dans cette province.