<strong>Addis-Abeba, le — : L'initiative de l'empreinte verte est un merveilleux exemple de grand projet de restauration qui profite aux personnes, à la nature et à la biodiversité, selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

La 19ème session ordinaire de la conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) s'est tenue la semaine dernière à Addis-Abeba.

L'objectif de la conférence était de renforcer la collaboration entre les différentes institutions et d'améliorer la mise en oeuvre des cadres environnementaux régionaux et mondiaux afin de relever les défis environnementaux auxquels le continent est confronté.

En marge de la réunion, Susan Gardner, directrice des écosystèmes du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), a dévoilé à l'ENA que le programme était présent à la conférence pour montrer clairement à quel point un soutien important et urgent à l'action climatique est nécessaire.

Selon elle, investir dans la nature et avoir des programmes de restauration qui rétablissent réellement les services écosystémiques pour soutenir les gens sont des économies plus résilientes et des paysages plus adaptatifs et de meilleure qualité qui peuvent soutenir les gens.

À cet égard, l'initiative de l'empreinte verte de l'Éthiopie « est un merveilleux exemple d'un grand projet de restauration qui profite aux personnes ainsi qu'à la nature et à la biodiversité ».

La directrice a noté qu'en regardant la façon dont cela a été géré en termes de collaboration étroite avec les communautés locales, qui ont non seulement été consultées et impliquées dans la conception de ce projet mais également dans la mise en oeuvre du programme lui-même, elles ont reçu des bénéfices.

Gardner a déclaré que nous pouvons faire appel à toutes les différentes agences des Nations Unies qui ont des mandats différents et qui sont pertinentes pour un projet de restauration tel que la Green Legacy Initiative.

Dans certains cas, il s'agit d'impliquer la communauté locale et de contribuer à donner aux femmes, aux jeunes, aux populations autochtones et aux communautés les moyens de s'engager dans un projet comme celui-ci.

Elle a en outre souligné que, parmi toutes les différentes agences des Nations Unies relevant de nos mandats, nous avons tous un rôle à jouer ensemble pour fournir une approche unique des Nations Unies qui apporte le meilleur soutien à l'Éthiopie.

La directrice a noté que le programme dispose de décennies d'expérience en matière de preuves et de bons projets scientifiquement démontrés dans lesquels la restauration dans le cadre d'une stratégie climatique plus large peut réellement améliorer les moyens de subsistance des populations.

En investissant dans la nature, nous pouvons réellement contribuer à rendre les économies et les communautés plus résilientes, a-t-elle souligné.

Les activités de protection de l'environnement menées par l'Éthiopie dans le cadre de son initiative de l'empreinte verte, un programme phare lancé par le Premier ministre Abiy Ahmed en juin 2019, devraient stimuler la biodiversité en plus de sa contribution à la sécurité alimentaire du pays.