Le sommet des BRICS qui se tient actuellement à Johannesburg en Afrique du sud focalise l'attention de la communauté internationale, grandes puissances et pays du tiers monde.
Il rassemble cinq économies émergentes (Brésil, Russie, Inde , Chine et Afrique du Sud) et fixe un objectif ambitieux, à savoir étendre son influence dans le monde. C'est à terme la constitution d'un ensemble qui saura faire entendre sa voix face aux grands blocs qui existent actuellement.
Une alternative face aux grands blocs
Les BRICS représentent 43% de la population mondiale. Ils sont dotés d'économie à croissance inégale, néanmoins, néanmoins ils pèsent 23% du PIB mondial. De nombreux pays ont exprimé leur désir de les rejoindre. Il s'agit entre autres de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, de l'Argentine , de l'Egypte, de l'Ethiopie, de Cuba ou du Vietnam.
Cependant, au vu du profil des nouveaux candidats, on pourrait assister à un bouleversement des rapports géopolitiques à l'intérieur du bloc à cause des positions de certains membres qui sont hostiles aux occidentaux alors que d'autres prônent un véritable non alignement. Pour le moment, des spécialistes planchent sur les critères d'adhésion au groupe et on croit savoir que son élargissement n'aura pas lieu de si tôt.
En son sein, on remarque aussi certaines divergences, la Chine voulant développer son influence mondiale et l'Inde observant une certaine réserve sur ce sujet. Tous ces points qui pourraient être discutés durant ce 11ème sommet n'effacent cependant pas l'essentiel, à savoir contrebalancer l'influence occidentale. Ses participants revendiquent un équilibre politique et économique mondial plus inclusif. Pour ce faire, les BRICS avaient , en 2015, créé une nouvelle banque de développement afin de proposer un autre choix que la Banque mondiale et le FMI. L'Egypte, le Bangladesh et les Emirats Arabes Unis y ont adhéré.