Le ministère de la Santé et de l'Action sociale a organisé hier, mardi, la deuxième réunion semestrielle du Comité Interne de Suivi (CIS), de l'année 2023, du Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS). Le but est d'échanger et de discuter des questions essentielles du système de santé et d'action sociale.
Dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre du Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS 2019-2028), le ministère de la Santé et de l'Action sociale a organisé hier, mardi 22 août 2023, la deuxième réunion semestrielle du Comité Interne de Suivi (CIS) de l'année 2023. Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, le ministre de la Santé et de l'Action sociale, revenant sur l'importance de la rencontre, a rappelé que «la réunion du CIS est une des instances nationales de coordination et de pilotage recommandées par le PNDSS, à travers son cadre de suivi et d'évaluation». Pour autant, a-t-elle relevé, elle constitue une rencontre privilégiée d'échanges et de discussions portant sur des questions essentielles du système de santé et d'action sociale.
«A l'issue de la précédente réunion du CIS, il avait été formulé neuf (9) recommandations engageant plusieurs centres de responsabilités. Aujourd'hui, il s'agit, d'abord, de faire la situation de leur mise en oeuvre, leur réalisation contribuant fortement à l'atteinte des engagements du secteur», a-t-elle dit, notant que ce 2ème conclave du CIS de l'année 2023 «permet de passer en revue les principales actions et activités inscrites dans le déroulement du PNDSS, notamment la mise en oeuvre de réformes majeures pour l'amélioration continue du système de santé et d'action sociale de notre pays».
Selon Babacar Gueye, directeur de la Planification, de la Recherche et de Statistiques au ministère de la Santé et de l'Action sociale, la réunion de CIS est le cadre privilégié de coordination et d'évaluation de la mise en oeuvre du Plan National de Développement Sanitaire et Social. «C'est une instance semestrielle qui réunit l'ensemble des acteurs du système de santé et de l'action sociale, avec l'ensemble de nos partenaires. Cette instance nous a permis de faire le point sur des recommandations qui ont été faite précédemment lors du CIS du mois de janvier 2023. Il s'agissait notamment de renforcer la sécurité des patients et des usagers, des structures de santé, le personnel notamment au nouveau des structures. Donc ça a connu une avancée sur la question de la numérisation».
L'autre élément en termes d'appréciations, relève Babacar Guèye, ce sont «les réformes qui ont été apportés dans le secteur. Nous avons aussi une reforme très importante, avec la mutation de la Pharmacie nationale d'approvisionnement (PNA) qui est devenue CNPNA». Les défis ne manquent cependant pas. «Le premier défi, c'est notamment sur le dialogue dans la gestion ; c'est de voir au sein des programmes pour pouvoir discuter, entre programmes. Et on a 4 programmes aux niveaux du ministère de la Santé : le programme de pilotage, santé de base, santé de référence et le programme protection sociale», a-t-il expliqué. Non sans soutenir que le plus important «c'est de procéder à la réalisation du plan annuel»