Le fait est incontestable. Partout dans le monde, il a été prouvé que le sport peut influer positivement sur l'économie d'un pays ou d'un département s'il est équipé d'infrastructures sportives dignes de ce nom. Les pouvoirs publics l'ayant compris se sont employés à doter Brazzaville de gymnases et autre Palais des sports. Des efforts louables mais qui doivent maintenant se poursuivre dans les autres villes du Congo pour confirmer la thèse selon laquelle les infrastructures appellent les performances.
Dans la ville de Pointe-Noire, il paraît difficile aujourd'hui de sortir de meilleures équipes en dépit des talents dont regorge la capitale économique. Le handball ponténégrin tisse un mauvais coton faute d'un appui financier et de terrains réglementaires qui pourraient améliorer les résultats. Conséquence : le nombre de ses clubs décroît à un rythme accéléré.
Le combat que mène actuellement la Fédération congolaise de handball (Fécohand) pour vite stopper l'hémorragie est appréciable. La réclamation faite par le président de la Fécohand pour la construction d'au moins un gymnase à Pointe-Noire participe à la volonté de moderniser la pratique du handball au Congo dans la mesure où le sport a considérablement évolué, atteignant même un niveau technologique.
Désormais le handball actuel ne se joue plus en plein air et la multiplication des aires de jeu partout dans le pays va mettre un terme à une vieille méthode qui condamnait nos clubs à s'entraîner sur le sable, et, progressivement, rendre les équipes plus conquérantes. Cette vision appuyée par une bonne politique de sponsoring permettra enfin au Congo de retrouver la place qui était la sienne il y a des décennies.