Une adolescente a été victime d'enlèvement, de séquestration et d'agression sexuelle à Antsiranana. Les gendarmes de la ville ont ouvert une enquête pour dénouer l'affaire.
N'ayant pas donné de ses nouvelles depuis samedi soir, une adolescente, âgée de 14 ans, a été laissée pour morte dans une maison en ruine inhabitée, à Place-coco, dans le quartier de Morafeno, appartenant à la commune urbaine d'Antsiranana. Elle y a été retrouvée le lendemain après-midi, vers 15h. Elle a vécu des calvaires : enlèvement, séquestration, consommation forcée de substance psychotrope et viol.
La gendarmerie n'a été avisée des faits que lundi. Une personne très proche de la victime s'est présentée à la brigade à 17 heures pour dénoncer la monstruosité sans nom. À l'en croire, l'enfant a été examinée par un médecin. Selon le contrôle effectué, elle aurait subi des agressions sexuelles. Elle aurait également été droguée. Les fins limiers ont préféré voir rapidement l'enfant chez elle pour ne pas empirer son expérience traumatisante. Auditionnée, elle a confirmé la véracité des faits relatés.
Renforcée
D'après des bribes de sa déclaration, elle se trouvait près de la mosquée de Soafeno quand deux individus se sont approchés d'elle. Ils l'auraient attrapée et auraient tout de suite posé un mouchoir sur son nez. Puis, elle s'est évanouie. Elle se serait ensuite réveillée. Mais pour l'empêcher de se ressaisir, ses kidnappeurs l'auraient obligée à fumer quelque chose dont elle ignore. Encore une fois, elle aurait perdu connaissance.À cause de son état, elle n'arrivait pas à identifier ses tortionnaires.
Une collecte de renseignements a été renforcée et la patrouille intensifiée de jour comme de nuit, spécialement sur l'endroit où la fille a été retrouvée. L'investigation bat actuellement son plein pour démasquer, capturer et traduire les auteurs et complices du crime devant la justice. Selon les dernières nouvelles, hier, aucune arrestation n'est encore intervenue. Tous les parents devraient être plus prudents en surveillant leurs enfants, surtout en cette période des vacances où des étrangers pullulent partout. Les cas de viol sur mineur ont connu une recrudescence ces derniers temps, aussi bien dans la capitale que dans les autres régions de la Grande île.