Économie. C'est le mot qui peut qualifier l'état d'esprit que le Comité d'organisation des Jeux des Îles (COJI) a adopté pour l'organisation des 11es Jeux des Îles de l'Océan Indien. Le chef de l'État, Andry Rajoelina, a annoncé hier que beaucoup d'économies ont été faites. 34 milliards d'ariary étaient le budget alloué pour l'organisation de ces 11es JIOI à Madagascar.
« Nous avons réalisé des économies car le budget de 34 milliards d'ariary inclut les rénovations des infrastructures, l'achat des équipements et matériels d'entraînement et de compétition, l'organisation générale et l'accueil de toutes les délégations », nous a expliqué Haja Resampa, ministre de la Jeunesse et des Sports ainsi que président du COJI. Ces jeux ont laissé un héritage pour les sportifs grâce à la rénovation des infrastructures sportives.
Il s'agit des stades (Mahamasina et le Stade Municipal d'Alarobia), de deux piscines olympiques (ANS Ampefiloha et Complexe Vontovorona), et de cinq gymnases (Petit Palais, Palais des Sports, Gymnase Couvert de Mahamasina, Ankorondrano, de l'Académie Nationale des Sports (ANS) et le gymnase de l'Université d'Ankatso). Ces infrastructures ont toutes été dotées de sièges individuels en plus des vestiaires et des sanitaires. À l'île Maurice, le budget d'organisation était de 49 milliards d'ariary sans les coûts des travaux des infrastructures sportives.
Avec peu de moyens, Madagascar a accompli un exploit, surtout en un temps record. Les détails seront d'ailleurs expliqués dans un souci de transparence à la fin des jeux. « La transparence est notre principe directeur », poursuit le numéro un du COJI. Toutes les délégations des îles sœurs sont presque parmi nous en attendant les dernières vagues d'arrivées. Les chefs de délégation présents dans le pays ont déjà exprimé leur satisfaction concernant l'engagement et le respect des engagements.