Sénégal: Saint-Louis / Evaluation du programme mentorat de la Fafs - Les responsables expriment leur satisfecit et préparent les jeunes à assurer la relève

Les responsables de la Cellule régionale de la Fédération des Associations Féminines du Sénégal (FAFS) se sont réunis hier, jeudi 24 août, à Saint-Louis, pour évaluer et partager leurs expériences sur le Programme Mentorat lancé il y a six (6) mois.

Il vise à renforcer les capacités des jeunes filles des différentes associations membres de la FAFS, pour qu'elles assurent plus tard la relève. Il s'agit d'un atelier de capitalisation des activités déroulées dans le cadre de la mise en oeuvre de ce programme financé par le gouvernement du Canada, par l'entremise d'Affaires Mondiales Canada, à travers le Projet «Voix et Leadership des Femmes».

Ce Programme Mentorat a été financé pour avoir des «Mentorées», des filles issues des différentes associations membres de la Cellule régionale de la Fédération des Associations Féminines du Sénégal (FAFS). À en croire la Secrétaire générale administrative, Mme Soda Diouf Bâ, il s'agissait pour ses membres d'évaluer et de partager leurs expériences avec des jeunes filles qui devront assurer, plus tard, la relève. «Vous savez, il y a un goulot d'étranglement qui existe entre les générations. Et nous nous sommes là depuis plus de cinquante (50) ans ; donc il va falloir qu'on se prépare pour céder la place aux jeunes. Parce que ce sont les jeunes qui doivent prendre le relais», a-t-elle dit, tout en soulignant le manque d'engagement et de leadership remarqué chez ces jeunes filles.

Cela s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet Voix et Leadership des Femmes (VLF), financé par Affaires Canada. «On était obligé de parcourir les associations membres de la FAFS, pour cueillir deux jeunes (un garçon et une filles) que nous avons formés. Et nous avons pris les filles pour les former dans le cadre d'un Mentorat. C'est un processus pour échanger avec ces jeunes filles pour leur transmettre le savoir, le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-transmettre. Parce que nous préparons la place à ces jeunes pour qu'elles puissent nous remplacer, une fois établies», a rappelé Mme Bâ Soda Diouf.

Elle a indiqué que ces jeunes filles étaient constituées en quatre (4) groupes qui avaient chacun une mentor. «Chaque groupe avait un thème à traiter. Les thèmes sont relatifs aux violences basées sur le genre, au leadership, à la santé de la reproduction des jeunes adolescents, à l'entreprenariat, entre autres. Donc, aujourd'hui, nous sommes là pour évaluer cette activité du Mentorat, pour voir les points forts et les points faibles et les leçons apprises», a-t-elle rappelé.

L'activité a été initiée en partenariat avec l'Association Rurale de Lutte contre le Sida pour le Développement Économique et Social, basée à Kaéré, dans le département de Thiès. Aujourd'hui, leur plaidoyer, c'est de trouver des financements afin de pouvoir pérenniser cette activité et la transmettre au sein de toutes les associations membres de la FAFS.

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