Madagascar: Présidentielle - Marc Ravalomanana devance tout le monde

Contrairement à la première journée, l'ambiance à la HCC est animée avec le dépôt de candidature de Marc Ravalomanana. Il est le premier candidat à la présidentielle.

Le deuxième jour de la réception des dossiers de candidature pour la prochaine élection présidentielle à la Haute cour constitutionnelle est marqué par le dépôt des dossiers de l'ancien président de la République, Marc Ravalomanana. Le patron du TIM est donc le premier à être officiellement candidat pour briguer la magistrature suprême. Il débarque à Ambohidahy, aux alentours de midi, et ses partisans sont venus en nombre pour le soutenir, comme le secrétaire général du parti, Rina Randriamasinoro, les députés Maminiaina Rabenirina et Todisoa Andriamampandry.

Le père de la troisième république adresse au peuple un message de solidarité qui, pour lui, est le seul issu pour le développement du pays. « Je crois dur comme fer qu'on peut remettre notre pays sur les bons rails mais cela doit impérativement passer par la solidarité du peuple et du respect mutuel entre tous les candidats à la présidentielle », explique Marc Ravalomanana, hier à Ambohidahy. Concernant le respect entre les candidats, le numéro Un du TIM insiste sur le respect du contenu de la charte de bonne conduite des partis politiques présentée mercredi dernier au Carlton Anosy.

%

Dossiers

Même s'il est le premier à déposer sa candidature à la HCC, les dossiers de Marc Ravalomanana n'est pas tout à fait complet puisque l'imprimé concernant l'état 211 bis n'est jusqu'à présent pas disponible. Selon lui, il a eu l'aval de la direction générale des impôts et peut déposer sa candidature, mais la pièce justificative de sa situation fiscale n'est pas encore délivrée par les services fiscaux. Pour le cautionnement obligatoire, il profite de l'occasion pour remercier ses partisans d'avoir mis la main à la poche pour payer la caution de 200 millions d'ariary.

Pour les autres candidats qui ont du mal sur ce point, l'ancien chef d'État suggère de faire la quête auprès de leurs partisans pour pouvoir se présenter à la présidentielle de novembre. Marc Ravalomanana adresse aussi un pic à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l'État sur le fait que ces derniers ne sont pas vraiment préparés pour les évènements électoraux à venir, surtout avec les problèmes subis par les candidats sur la situation fiscale ou encore la caution obligatoire. Néanmoins, il se dit prêt pour la campagne électorale, même s'il n'a pas voulu donner de chiffre précis.

Il a cependant expliqué qu'une augmentation par rapport à 2018 sera constatée sur son budget à cause de la détérioration des routes qu'il devra emprunter pendant la campagne électorale. Marc Ravalomanana devance de peu Annick Ratsiraka, la secrétaire nationale du parti AREMA, qui aurait dû déposer sa candidature aujourd'hui même mais à cause de son dossier qui serait incomplet, elle n'a pas pu le faire.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.