Luanda — Le Président João Lourenço a exprimé vendredi, à Luanda, le souhait de voir beaucoup d'investissements brésiliens en Angola, ainsi que ceux des Angolais dans ce pays d'Amérique du Sud.

Le Chef de l'État angolais, João Lourenço, s'exprimait devant la presse, aux côtés de son homologue brésilien, après avoir assisté à la signature de sept accords de coopération, visant à développer la coopération bilatérale.

«Nous renforcerons nos liens de coopération. Nous voulons développer les domaines de l'agriculture, de l'éducation, de la santé, du tourisme et d'autres qui sont importants pour les deux nations", a souligné l'homme d'État angolais, ajoutant que "le moment est venu de relancer ces relations".

D'après le Président João Lourenço, l'Angola a beaucoup à gagner du partenariat avec la République fédérative du Brésil.

Dans son discours, il a déclaré que le Gouvernement angolais souhaite que le Brésil utilise l'Angola comme "porte d'entrée" vers les régions du sud et du centre de l'Afrique, et qu'il considère également le Brésil comme la "porte d'entrée" de l'Angola vers la région du Mercosur.

« Nous nous soutiendrons mutuellement pour que cela devienne une réalité », a-t-il admis.

Les gouvernements doivent investir davantage

De son côté, le Président du Brésil, Lula da Silva, s'adressant également à la presse, a déclaré que les gouvernements des deux pays et les hommes d'affaires respectifs devraient investir davantage dans le sens de tirer des avantages réciproques.

"Nous devons travailler plus dur pour montrer clairement ce que les hommes d'affaires brésiliens peuvent gagner en investissant en Angola et l'inverse pour les Angolais au Brésil", a-t-il déclaré.

Dans son allocution, Lula da Silva a aussi parlé de la dette extérieure que les pays africains ont contractée auprès du Fonds monétaire international (FMI), estimée à environ 800 mille milliards de dollars, il a ainsi promis de tout faire par la voie diplomatique pour que cela ne soit pas payé.

Il a aussi défendu qu'au lieu de payer la dette, on pourrait utiliser cette somme pour la construction d'infrastructures dans les États africains.

Le Président brésilien séjourne en Angola pour une visite d'État de trois jours, dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays.

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