Un dialogue national tenu ce 24 août à Yaoundé a permis aux parties prenantes de s'accorder pour un plaidoyer visant la présence du chef de l'Etat, Paul Biya à ces assises.
Les grands dirigeants du monde seront à New-York, aux États-Unis le 22 septembre prochain. Il s'agira de la « deuxième réunion de haut niveau des Nations-Unies pour mettre fin à la tuberculose ». La première réunion du genre a regroupé les grands du monde en 2018.
Pour préparer cette grand-messe, un dialogue national s'est tenu le 24 août à Yaoundé. Cette instance a été initiée par l'ONG Stop Tb Partnership Cameroon. L'objectif avoué était de préparer la participation du Cameroun.
Dès 11 heures, l'Hôtel Djeuga Palace grouille de monde. Organisations de la société civile, médecins, journalistes, responsables des administrations publiques et bien d'autres personnes ressources sont venus écouter les communications des officiels. Le panel qui affronte ces regards est constitué de président d'honneur de l'Ong Stp Tb, le sénateur Dr Flambeau Ngayap ; du secrétaire exécutif de l'Ong, Bertrand Kampoer ; et de l'enseignant en anthropologie à l'université de Yaoundé 1, Pr Paul Abouna, qui a donné la leçon inaugurale sur tous les aspects de la maladie qui tue plus que toute autre maladie. En termes de chiffres, plus de 10 millions de personnes sont atteintes chaque année, et 15 à 17 en meurent. La modération de ces assises est assurée par le journaliste, Souley Onohiolo.
A terme de la réunion, il a été convenu de ce que le Cameroun parlera d'une seule et même voix. Les participants ont souhaité que ce soit la voix la plus autorisée, donc le président de la République, Paul Biya avec une grande participation du gouvernement, portée par le Premier ministre, Dr Dion Ngute.
Dans son discours d'ouverture du dialogue national, le Sénateur Pierre Flambeau Ngayap, par ailleurs coordonnateur de la plateforme Stop TB Partnership Cameroon, précise que le Cameroun se retrouvera en septembre prochain, aux côtés de l'ensemble des pays des Nations-Unies, pour l'élaboration d'un nouveau programme pour les prochaines années, afin que la tuberculose soit totalement rayée de la carte du monde à l'horizon 2030. Pour lui, toutes les contributions vont permettre de confectionner, d'élaborer, de structurer la politique camerounaise commune, que le gouvernement, qui sera accompagné pour la circonstance par plusieurs autres acteurs impliqués, va défendre à la tribune des Nations-Unies le 22 septembre.