Alors que les différents sondages créditent Félix-Antoine Tshisekedi d'un triomphe électoral lors de la présidentielle de décembre 2023, l'opposition républicaine, elle, estime que cela ne pourrait qu'être le fait d'un hold-up.

Les leaders de ce bord politique restent convaincus que ces élections sonneront le glas du régime actuel pour un changement d'homme à la tête du pays. Déterminée à aller aux élections et à conquérir le pouvoir, ce camp politique se dit porteur d'une offre politique basée sur la rupture censée remettre le pays sur la voie de la normalité.

Entre-temps, cette opposition redoute une supercherie que concocterait l'actuel pouvoir pour baliser la voie à un deuxième mandat du président Félix Tshisekedi. C'est le président de la Dynamique progressiste (Dypro) et chef de file de l'opposition républicaine, Constant Mutamba, qui l'a révélé le 25 août dernier au cours d'un point de presse.

Pour cet acteur politique, des instructions auraient été données au président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, pour préparer une mise en place dans la magistrature afin de tricher aux élections.

Il est question, à en croire Constant Mutamba, d'apprêter une mise en place des nouveaux magistrats en perspective desdites élections. Et d'ajouter que le travail serait déjà bouclé et n'attendrait plus que les ordonnances y afférentes pour sa mise en exécution.

À en croire ce haut cadre de la famille politique de Joseph Kabila, le président Félix Tshisekedi serait engagé dans une démarche visant à tout prix à se doter d'une majorité forte dans la prochaine Assemblée nationale.

Et d'affirmer que l'opposition républicaine va désigner incessamment, à l'issue de son conclave politique du 30 août, son candidat président de la République.