Congo-Brazzaville: Enseignement supérieur - L'Ifasic commémore les cinquante ans de son existence

Fleuron du journalisme en République démocratique du Congo, l'Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication (Ifasic) totalise aujourd'hui cinquante ans d'existence.

Pour ne pas passer sous silence une telle commémoration qui n'est pas sans rappeler les tribulations ayant émaillé le parcours élogieux de cet alma mater, une série d'activités sont programmées. Depuis le 8 juillet, la communauté estudiantine de cet établissement d'enseignement supérieur est plongée dans la fièvre de cette célébration avec, pour point de chute, le 29 octobre prochain. Au-delà de ce côté festif, il y a lieu de magnifier le travail abattu par l'Ifasic, né des cendres de l'Isti, pour doter le pays des cadres formés dans le domaine de l'information et de la communication. Tous ceux qui sont passés par cette école de journalisme doivent une fière chandelle au Pr Malembe Tamandiack dont le mérite est d'avoir donné corps à ce qui n'était alors qu'une simple vue de l'esprit.

Grâce à la perspicacité de cet intellectuel qui en a posé les jalons, et sur décision du Conseil d'administration de l'Université nationale du Zaïre (Unaza), l'Isti fut créé le 28 mai 1973. Vingt-quatre années plus tard, l'établissement prit une nouvelle orientation dans sa noble mission éducative pour prendre l'appellation de l'Ifasic (Cfr. arrêté ministériel n°ESU/cab. Min/022/97). Le projet s'est consolidé par la suite jusqu'à justifier d'un enracinement social manifeste comme en témoignent les vocations suscitées au fil d'années. L'on ne peut oublier l'apport des personnalités telles que Mgr Tharcisse Tshibangu, Dominique Sakombi, Elebe Ma Ekonzo et autres qui s'en sont appropriés jusqu'à en devenir des fervents défenseurs.

%

L'Ifasic a formé de nombreux cadres dans le secteur de l'audiovisuel et de la presse écrite dont certains ont occupé des hautes fonctions au sein de l'appareil étatique à l'instar d'Aubin Ngongo Luwowo, Patrick Muyaya, Nicole Dibambu, Bonane ya Ngasi, Geneviève Inagosi, Sylvie Elenge, Colette Tshomba, etc. Aujourd'hui, le bien-fondé de cette institution du niveau supérieur pour la formation d'agents de développement et d'intégration nationale dans le secteur de la communication n'est plus à démontrer.

Le besoin des communicateurs est plus qu'impérieux pour concrétiser des mutations sociales positives via une bonne sensibilisation autour des enjeux de développement. Conscients de la mission salvatrice dont est porteur l'Ifasic dans une société congolaise en perte de repères, les autorités académiques actuelles se sont fixé un nouveau cap pour mieux répondre aux exigences d'un monde en perpétuelle mutation. D'où leur plaidoyer visant à transformer l'Ifasic en une université moderne susceptible de s'imposer comme une institution cruciale dans l'existence et la survie de la société congolaise.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.