Goudiry — Quatre mille cent quatre-vingt-seize familles vont bénéficier d'une assistance publique dont le montant global s'élève à cinq cent trois mille cinq cent vingt mille francs, a indiqué samedi le directeur général fonds de solidarité nationale (FSN), lors de la cérémonie de lancement des opérations de paiement du projet de réponse à l'insécurité alimentaire aux ménages vulnérables du département de Goudiry.
Le FSN, dans le cadre de sa mission d'assistance aux victimes de chocs, a décidé, avec le financement de Banque mondiale, de mettre en oeuvre le projet de réponse à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les départements de Ranérou, Louga, Diourbel et Goudiry, afin d'y éviter une possible aggravation de la situation alimentaire et nutritionnelle pendant la période de soudure. Dans ces départements, ce projet cible au total 27 537 ménages pauvres, soit 220 296 individus, pour une enveloppe globale de 3 milliards 304 millions 440 mille francs.
"Aujourd'hui marque un tournant important dans l'engagement des plus hautes autorités du pays envers la sécurité alimentaire et le bien-être de nos concitoyens, en particulier ceux qui font face aux défis de l'insécurité alimentaire", a souligné Kalidou Bâ. Selon qui, ce jour consacre l'effectivité des transferts de "120 000 francs à chacun des 4 196 ménages qui ont été ciblés en rapport avec les communautés et les autorités administratives et locales".
Il a ajouté que pour l'année en cours, outre le département de Louga, le projet de réponse à l'insécurité alimentaire cible, dans les départements de Goudiry, Ranérou et Diourbel, les ménages identifiés par le cadre harmonisé 2022, comme menacés par le risque d'insécurité alimentaire.
Restant dans le cadre de cette assistance, M. Bâ a affirmé que cela n'est pas seulement un soutien financier, c'est également, poursuit-il, "un signe de solidarité et d'engagement envers nos communautés ». »Il permettra aux familles à faible revenu de mieux se nourrir et de subvenir à leurs besoins essentiels", a-t-il indiqué.
"Pour mieux cibler leurs besoins alimentaires des bénéficiaires, la modalité retenue est le transfert monétaire qui du reste est plus discret et plus diligent", a relevé le directeur général du FSN.