Congo-Kinshasa: Didier Mumengi lance officiellement 'l'Académie du Bon Sens'

Au cours d'une conférence tenue le vendredi 25 août dernier au CEPAS à Kinshasa, Didier Mumengi, Sénateur et écrivain, a lancé officiellement sa structure de formation dénommée "académie du bon sens". La raison d'être de cette composante, à l'en croire, c'est d'enraciner la culture du bon sens en RDC, pays de Lumumba, qui n'en a presque pas.

Dans son allocution, Didier Mumengi a fait savoir que le contexte de l'ouverture de l'académie du "bon sens" est, pour lui, le reflet d'une école d'initiation pratique à la citoyenneté, à l'agir avec éthique du servir, de l'intelligence sociétale congolaise.

Le Sénateur mentionne que cette initiative est soutenue suivant le contexte où le Congo fait face à des défis inédits, «où sa survie est exposée être environnemental mondial où les enjeux stratégiques requièrent le donner, l'ambition de promouvoir le retour à une meilleure normalité et de travailler à l'essor d'une réelle intelligence décisionnelle collective, au travers des axes d'actions à-après : Sensibiliser, initier et former les jeunes congolais acteurs de demain, mais aussi les acteurs publics d'aujourd'hui à un agir éthique, civique et patriotique dans toutes les situations ; proposer des formations pratiques en intelligence décisionnelle pour améliorer les capacités de révolution», démontre-t-il.

Il martèle, en effet, que la crise du Congo, est liée au manque exponentiel du "Bon Sens", et considère qu'avec cette académie, c'est l'entrée "dans le Bunanza, qui signifie une plénière d'angles, d'expériences, œuvrant dans le secteur de la pauvreté dont s'inspire l'Académie du Bon Sens et autrement dit, lieu des épreuves de purifications et de la rencontre avec l'esprit supérieur. Où les Bankole se regroupaient en communauté".

Didier Mumengi rappelle, par ailleurs, le rôle des acteurs publics qui, à l'en croire, est de transformer les volontés citoyennes, les mandats et les engagements publics ainsi que toute responsabilité d'Etat en dynamiques décisionnelles précises, rapides, réalisables, et chaque fois salutaires. Pour cela, il recommande aux partis et regroupements politiques à se doter d'un code de militantisme cognitif, scientifique et civique, ainsi que d'un guide de conduite citoyenne vertueuse des militants ; en vue de sensibiliser l'Etat et l'aider à soumettre le monde du travail public privé et associatif à l'impératif de la responsabilité sociétale des organisations.

Très sûr de son initiative, Didier Mumengi rassure que lorsque l'envergure de "l'Académie du bon sens" prend lieu, elle requiert une inscription préalable et se saisit d'une problématique sociétale précise pour expérimenter, d'abord, des techniques ad Hoc de résolutions pratiques et Holistiques de tous les problèmes du secteur et ensuite, les principes d'éthique ainsi que les règles de déontologie y relatifs.

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