Afrique: Arrêt des travaux de lutte antiérosive au quartier Manenga dans la commune de Ngaliema - Site érosif réputé pour sa dangerosité à la base des malheurs des populations riveraines

L'arrêt de travaux lutte antiérosive depuis près de six mois, oblige la population de la commune de Ngaliema à amorcer sur le site de Manenga. Le manque de financement y serait à la base. Le ravin de Manenga figure parmi les sites érosifs les plus dangereux que compte la ville de Kinshasa. Pour éviter l'avancement des têtes d'érosion sur ce site, Theodore lokakoa, expert en environnement et conseiller du ministre provincial des travaux publics, conseille les et les autres à éviter le ruissellement sauvage des eaux en construisant notamment des bassins de rétention d'eau dans chaque parcelle..

Le quartier Manenga s'organisent contre les immondices qui dégradent leurs rues. Les déchets amassés par des agents de Kin-bopeto sont payés cash ou par abonnement mensuel ainsi pour ne pas être soumis à des frais de déplacements de ses agents. La population de cette commune se charge, elle-même, de vider ses corbeilles dans les ravins entre Lubwaku et Nzamba ndagi qui ne cessent de s'élargir.

Il y'a aussi des volontaires de brouette ou des jeunes de la rue qui se représentent devant les résidences des particuliers pour répondre à cette dure réalité en y apportant leur énergie moyennant un pourboire.

Les enfants de la rue en ont fait leur tour, un job afin de répondre à leurs besoins.

Les fous conscients de la rue en font pareil.

Tout ceci dans le but de débarrasser des immondices et éviter de mettre en danger l'environnement. Certaines voix s'élèvent pour condamner la mollesse de l'autorité publique du fait qu'elle n'incite pas les habitants à maintenir salubre leur milieu de vie. Pourtant dans les différentes structures des communes, il existe des services de l'environnement et de l'assainissement qui se limitent malheureusement à l'octroi des documents de boutiques ou autres magasins.

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La pollution du sol menace la santé de personnes vivantes proches de ces secteurs où se trouvent les ravins. Les familles et personnes vivant dans ce secteur disent souffrir du paludisme quotidiennement.

Malgré le ravin les habitants ne quittent pas les alentours du lieu et réclament aux gens d'arrêté de getter d'ordure devant chez eux. Ces déchets récoltés se retrouvent non loin et dans les ravins comme galerie des immondices.

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