Depuis 2015, le terrorisme sévit de plus en plus dans les pays voisins du Niger avec son lot de morts et de déplacés. Aujourd'hui, les terroristes ont une force inouïe au Niger et se frottent bien les mains depuis la prise du pouvoir des militaires nigériens le 26 juillet dernier, renversant le Président démocratiquement élu BAZOUM Mohamed ( 63 ans).
La stabilité du Niger est menacée
Du coup, suite à ce putsch dirigé par le général Tchiani Abdourahamane, soutenu par l'armée, le constat est assez révélateur avec la dégradation sécuritaire sur une grande partie du territoire nigérien, où les groupes djihadistes dictent leur loi. Avant l'arrivée du général Tchiani, la situation s'était effectivement améliorée, du moins en termes de statistiques au premier semestre 2023, les attaques contre des civils ont diminué de 49 % par rapport à la même période en 2022, tandis que le nombre de décès a diminué de 16 %, selon le projet Armed. Les observateurs et partenaires occidentaux n'ont pas tardé à souligner cette amélioration.
Pour rappel, les djihadistes sévissent dans la région du Sahel depuis une décennie. Ces groupes étaient présents dans le nord du Mali en 2012 avant de descendre au Niger et au Burkina Faso.
Les terroristes ont fait plusieurs victimes du côté des soldats nigériens, des policiers et des civils. Des statistiques font état de milliers de personnes ayant fui leurs terres.
Les pays du Sahel se sentent déboussolés face à cette situation sécuritaire alarmante. Alors que les putschistes nigériens se concentrent plus sur leur agenda politique que d'aller au front afin de combattre les groupes djihadistes qui sèment la terreur et défient l'autorité centrale militaire.