Ces deux épreuves de spécialité, créées par la réforme du baccalauréat conçue par l'ancien ministre Jean-Michel Blanquer, n'ont jamais eu lieu deux fois à la même époque, principalement en raison de la pandémie de Covid-19. En 2021, elles avaient été annulées et remplacées par du contrôle continu. En 2022, elles s'étaient déroulées mi-mai. En 2023, elles avaient donc eu lieu en mars, comme prévu initialement dans la réforme.
L'annonce du repositionnement des épreuves de spécialité en juin a été globalement bien accueillie par la communauté éducative. Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a ainsi salué auprès du Figaro «une annonce qui va dans le bon sens, qui va desserrer l'étau du calendrier et de soulager les collègues». «C'est une bonne décision», a quant à lui estimé Jean-Rémi Girard, président du Snalc.
Enfin, Gabriel Attal a évoqué la question des fournitures scolaires. «On vit une période d'inflation très dure pour beaucoup de Français. On a revalorisé l'allocation de rentrée scolaire. Mais ce qui m'importe, c'est aussi les classes moyennes. Je veux qu'on trouve des solutions. Je veux qu'on simplifie le plus possible la liste des fournitures demandées aux élèves. Je veux qu'on trouve une solution où les familles sont seules face à la loi du marché, une organisation où les familles pourront acheter des fournitures avec l'Éducation nationale pour obtenir un prix de gros», a déclaré le ministre.