Les taekwondoïstes malgaches ont remporté un total de 13 médailles d'or, 8 médailles d'argent et 3 médailles de bronze lors de cette édition. Un exploit réalisé 16 ans après l'édition 2007.
Happy end. L'équipe malgache de taekwondo a connu un dénouement heureux aux Jeux des Îles. Après trois jours de compétition intense, Madagascar s'est hissé au sommet du podium en récoltant 13 médailles d'or, 8 médailles d'argent et 3 médailles de bronze au Gymnase couvert de Mahamasina. La compétition s'est conclue hier avec l'épreuve du poomsae. Les combattants malgaches ont obtenu deux médailles d'or parmi les huit en jeu. L'expatrié Nicolas de Gonzague Randriamiandrisoa, 6e dan, a décroché l'or dans la catégorie des hommes de moins de 60 ans, avec une note de 6,68, devançant le Mauricien Mackay Stephane.
La deuxième médaille d'or a été remportée par Ravaka Patricia Rasamiharivololona dans la catégorie des femmes de moins de 50 ans, avec une note de 5,85. Les équipes de Maurice et de La Réunion ont, chacune, remporté trois médailles d'or. Selon Nicolas Ragonz : « le niveau des combattants atteint une envergure internationale. Je suis très surpris. Même si je suis habitué aux compétitions internationales, j'ai remarqué que mon adversaire était également très compétent ».
Au fil des combats, les athlètes malgaches ont ramené 11 médailles d'or, 4 médailles d'argent et une médaille de bronze. Ce succès survient 16 ans après la dernière participation des taekwondoïstes en 2007, où Madagascar avait remporté 9 médailles d'or. Il témoigne d'une préparation minutieuse et de l'engagement des athlètes et de leurs entraîneurs. Notons que le taekwondo aurait dû être exclu des disciplines programmées, mais ce résultat impressionnant renforce la détermination des Malgaches. Les entraîneurs ont également fourni des efforts considérables.
« Nous étions confrontés à des adversaires réunionnais et mauriciens qu'il ne fallait pas sous-estimer. Le public n'a pas faibli dans son soutien, tout comme les ministres et les entraîneurs. Cependant, nos combattants manquent d'expérience en compétition internationale. De plus, nous manquons de temps pour nous habituer au plastron électronique », a déclaré le coach Pharlin Dimbiheriniaina Fanomezantsoa. Un stage dirigé par l'expert international Laban Frederiksen, 7e dan kukkiwon, a clôturé la compétition, hier.