Guinée: Labé L'USTG implose et ses deux branches se regardent en chien de faïence

En pleine crise dans le secteur des taxis motos, l'USTG l'une des centrales réunies en intersyndicale profite du chaos pour tenter de voler de ses ailes à nouveau. Cette velléité si elle est manifeste a eu des conséquences sans égale mesure car la scission s'est installée mettant face à face deux fractions rivales.

Mory Sangaré ne s'appuie sur aucun document officiel mais se bat pour le retrait de l'intersyndicale car sa hiérarchie en fait une sorte de pression sur ses épaules: "Si l'on se fie aux textes, chaque centrale doit évoluer de son côté mais au plan social on peut s'unir comme dans un passé récent on a eu à faire. La hiérarchie m'a appelé pour me dire si je veux faire le boulot de me détacher de la CNTG dans le cas échéant ils trouveront un qui fait l'affaire pour me remplacer..."

La faction favorable à l'intersyndicale crie à la trahison et riposte: "Mory Diakité même parlé de coïncidence, son retour au syndicat a coïncidé à la première crise des taxis, son retour a coïncidé à ce rebondissement. Nos enquêtes ressortent que le jour où, ils voulaient nous réunir, le mercredi est le jour de l'arrestation de Thierno Pammel, le jeudi devrait être consacré à l'installation du bureau de Mory, les gilets allaient être émis le même jour à l'effigie de l'USTG et on ne parlerait plus d'intersyndicale."

À la question de la reconnaissance, Alseny Baldé est clair: "Nous avons la légitimité populaire et la légalité juridique.Notre problème maintenant est comment sensibiliser les militants à ne pas tomber dans le piège de Mory et des siens car celui qui a trahi, trahira encore. D'ailleurs, ils continuent de se servir de nos noms pour convaincre les gens j'ai encore vu un cas comme ça ce matin à Dianyabhé..." .

À noter que les acteurs de la faction favorable à l'intersyndicale sont convaincus que leur hiérarchie roule pour la commune avec deux exemples à l'appui.

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