Sénégal: Des investissements record d'IFC pour les pays africains (communiqué)

Au cours de son dernier exercice budgétaire, IFC a accordé un montant record de financement pour l'Afrique, contribuant ainsi à accélérer la transition énergétique du continent, à développer une industrie manufacturière plus verte et durable, à accroître le commerce intra-africain.

Dakar — La Société financière internationale, la branche chargée du secteur privé à la Banque mondiale, déclare avoir investi 11,5 milliards de dollars US, près de 7.000 milliards de francs CFA, dans 40 pays, entre juillet 2022 et juin dernier, "soit le volume de financement annuel le plus important jamais opéré sur le continent".

"Entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, IFC a investi 11,5 milliards de dollars dans 40 pays, soit le volume de financement annuel le plus important jamais opéré sur le continent", annonce-t-elle dans un communiqué parvenu à l'APS.

La Société financière internationale, plus connue de son sigle en anglais, IFC, ajoute avoir contribué à l'accélération de la transition énergétique du continent, au développement d'une industrie manufacturière plus verte et durable, et à l'accroissement du commerce intra-africain.

Avec ce "montant record" en matière d'investissement, au cours de son dernier exercice budgétaire, selon le communiqué.

"Ces investissements visent également à renforcer les petites entreprises et à stimuler la production alimentaire locale, y compris dans des environnements difficiles comme les régions fragiles et touchées par des conflits", ajoute la Société financière internationale.

Elle affirme dans le détail avoir investi 1,12 milliard de dollars dans le financement du commerce en Afrique, 876 millions de dollars dans la transition énergétique du continent et 1,98 milliard de dollars destinés aux petites entreprises, pour les aider à "se développer" et à "créer des emplois".

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IFC a également investi 1,76 milliard de dollars pour renforcer la connectivité numérique, le développement des tours de télécommunication, l'accès au haut débit et à l'Internet mobile.

Trois milliards et demi de dollars - des 11,5 milliards - sont allés à des financements à court terme, tandis que 3,1 milliards de dollars ont été mobilisés auprès d'autres investisseurs.

"Un secteur privé résilient, inclusif et plus vert"

Par ailleurs, 40 % des financements d'IFC pour son propre compte ont été consacrés à la lutte contre le changement climatique, et 48 % alloués à des pays à faible revenu, fragiles ou touchés par un conflit.

"Dans un contexte mondial difficile comme celui dans lequel nous évoluons actuellement, où les économies subissent les ondes de choc de crises multiples, nous nous engageons à redoubler d'efforts pour soutenir le développement d'un secteur privé résilient, inclusif et plus vert", a déclaré Sérgio Pimenta, vice-président d'IFC pour l'Afrique.

La Société financière internationale cherche à "fournir des infrastructures et des solutions numériques tout en luttant contre l'insécurité alimentaire et le changement climatique" en Afrique, ajoute le communiqué en citant M. Pimenta.

"Soutenir plus d'innovations et de financements dans le secteur privé pour faire face au changement climatique, combler les inégalités entre les sexes et accompagner l'essor de la prochaine génération d'entrepreneurs sont autant de priorités à l'agenda de nos activités de l'année écoulée", a-t-il poursuivi.

IFC rappelle avoir octroyé un financement de 242 millions d'euros, environ 146,7 milliards de francs CFA, à Sococim Industries, l'un des principaux fabricants de ciment au Sénégal.

Au cours du dernier exercice, l'Initiative d'IFC sur la fragilité en Afrique a apporté son soutien à 18 projets de services-conseil axés sur le développement des capacités du secteur privé dans les marchés les plus embryonnaires et fragiles, selon le communiqué.

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