Saly-Portudal — La loi d'orientation est "une réponse aux défis de gouvernance et de financement de la protection sociale", a affirmé, lundi, la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow.
"La loi d'orientation constitue une réponse aux défis de gouvernance et de financement de la protection sociale", a-t-elle déclaré au cours d'un atelier de partage de la loi d'orientation de la protection sociale avec les élus.
Selon elle, cette loi "permet, d'une part, de décliner les règles et les mécanismes qui régissent le champ de la protection sociale", et d'autre part, d"'institutionnaliser un socle minimum de protection sociale, les principes fondamentaux de son financement durable ainsi que le cadre juridique de sa territorialisation".
La déléguée générale a rappelé que l'absence d'un référentiel législatif a été une "contrainte majeure" de notre système de protection sociale qui, outre son caractère inclusif, est marqué par une dispersion et une fragmentation des interventions".
L'objectif de cette rencontre de deux jours est de partager les grandes orientations de l'avant-projet de loi et de les valider afin de faciliter le processus de son adoption dans une optique de recherche d'un consensus fort sur le cadre juridique de la protection sociale, qui définit les rôles et responsabilités des acteurs du secteur.
Sira Ndiaye, la présidente de la commission chargée de la santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité nationale à l'Assemblée nationale, estime que ce "cadre juridique est essentiel".